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Plages françaises à éviter cet été 2025 : la liste dévoilée à cause de la présence de bactéries fécales et d’E. coli

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À l’heure où les plages françaises s’apprêtent à accueillir des milliers d’estivants, une ombre invisible plane sur les eaux cristallines : celle des bactéries fécales. Certaines zones balnéaires sont désormais considérées à haut risque sanitaire, et la prudence s’impose plus que jamais avant de plonger.

L’envers du décor balnéaire : des eaux pas toujours si limpides

Derrière les cartes postales idylliques se cachent parfois des menaces invisibles pour la santé. Si la majorité des plages françaises restent sûres pour la baignade, certaines concentrent des niveaux préoccupants de bactéries comme Escherichia coli et les entérocoques, particulièrement après les orages ou en période de forte affluence. Ces micro-organismes, issus des rejets d’eaux usées ou du ruissellement urbain, peuvent transformer une journée au soleil en cauchemar sanitaire.

Une carte nationale pour classer les risques

L’association Eaux et Rivières de Bretagne a analysé 1854 plages françaises, en s’appuyant sur les données officielles de l’Agence régionale de santé (ARS). Résultat : si 76 % des sites sont classés sûrs, 364 sont « déconseillés » et 83 sont clairement à éviter. Ces données alarmantes indiquent que près d’un quart du littoral surveillé présente un risque non négligeable.

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Les plages du nord-ouest de la France sont les plus concernées, notamment en Bretagne, en Normandie et dans les Hauts-de-France, zones soumises à de fréquentes intempéries. Certaines stations du Sud, pourtant prisées des touristes, ne sont pas totalement épargnées non plus.

Pourquoi ces bactéries sont-elles si dangereuses ?

Boire la tasse dans une eau contaminée peut avoir des conséquences bien plus graves qu’un simple mal de ventre. Gastro-entérites, diarrhées aiguës, infections ORL, urinaires, voire hospitalisations : les pathologies liées à une exposition à ces bactéries ne sont pas rares et peuvent sérieusement perturber un séjour.

Les seuils de tolérance varient selon le type d’eau. En mer, l’alerte est déclenchée à partir de 1000 unités d’E. coli pour 100 ml, contre 1800 unités en eau douce. L’eau salée étant moins hospitalière pour les bactéries, elle représente un risque légèrement inférieur, à condition qu’elle ne soit pas polluée ponctuellement.

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L’importance des bons réflexes avant la baignade

Avant de se jeter à l’eau, vérifier la qualité de la plage choisie est devenu un réflexe indispensable. Des plateformes comme labelleplage.fr proposent une carte interactive actualisée, permettant de repérer les zones à risques.

Autre précaution capitale : ne jamais se baigner juste après une pluie. C’est à ce moment précis que les eaux usées non traitées ou les polluants ruisselés se déversent dans les rivières et les mers. Le taux de bactéries peut alors exploser, même dans des zones habituellement saines.

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Se protéger, même après la baignade

Après chaque baignade, un rinçage à l’eau claire est recommandé, qu’elle ait eu lieu en eau douce ou en mer. En cas de symptômes comme de la fièvre, des nausées ou des douleurs abdominales dans les heures qui suivent, consulter un médecin sans tarder permet d’éviter des complications.

Enfin, le recul des plages classées « sûres » – passant de 78 % en 2024 à 76 % en 2025 – rappelle que la vigilance ne doit jamais faiblir. Derrière le décor séduisant de notre littoral se cachent parfois des dangers discrets mais bien réels. Mieux vaut donc s’informer pour profiter sereinement du sable et des vagues.

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