Pierre Palmade, autrefois lumière des scènes humoristiques, vit désormais les jours sombres derrière les barreaux de la prison de Bordeaux-Gradignan.

Condamné pour « blessures aggravées », il expérimente une réalité carcérale bien éloignée des projecteurs. Isolé et vulnérable, son quotidien en détention est un virage à 180 degrés par rapport à son passé scintillant, avec pour seul horizon une possible libération conditionnelle.

Un début de peine solitaire

Depuis un mois, Pierre Palmade a laissé derrière lui le strass pour une cellule austère de dix mètres carrés.

Dans cette prison réputée pour sa surpopulation, il est contraint à l’isolement, une mesure jugée nécessaire à sa sécurité et à sa stabilité psychologique.

Sa cellule, équipée au strict nécessaire, est son unique espace de vie où il se meut entre moments de télévision et séances d’écriture.

Bien que les promenades soient permises, il les évite, trouvant ces sorties trop moroses. Les surveillants, attentifs à sa fragilité, le décrivent comme courtois mais profondément affecté par sa situation.

Un suivi médical hebdomadaire lui est assuré pour gérer ses dépendances, un soutien non négligeable dans ce contexte éprouvant.

Une libération anticipée en ligne de mire

Malgré l’adversité, Pierre Palmade pourrait voir une lueur d’espoir d’ici avril 2025.

Il sera alors éligible pour demander un aménagement de peine, une procédure qui, si elle est acceptée, lui permettrait de terminer sa sentence sous un régime plus clément, tel que le port du bracelet électronique.

Cette perspective est sans doute un pilier sur lequel il s’appuie pour surmonter le quotidien carcéral.

Ses avocats préparent déjà leur plaidoyer, mettant en avant son engagement dans un parcours de soins depuis l’accident de 2023 et sa conduite exemplaire en détention, des arguments clés en faveur de sa demande de libération conditionnelle.

Pour Pierre Palmade, c’est une chance de mettre fin à ce chapitre douloureux de sa vie et de retrouver une liberté longtemps suspendue.