Petites retraites : Sébastien Lecornu jette ENCORE de l’huile sur le feu, « tout le monde est très remonté »
À peine installé à Matignon, Sébastien Lecornu cristallise déjà critiques et attentes. Entre le fardeau de la réforme des retraites et la gestion délicate du budget 2026, son silence devient une stratégie autant qu’un pari risqué. Mais jusqu’à quand pourra-t-il tenir cette ligne de retenue ?
Comme ses prédécesseurs, Sébastien Lecornu hérite du dossier explosif des retraites. Le recul de l’âge légal à 64 ans et la crainte d’une réduction des minima vieillesse alimentent la colère. Pour de nombreux Français, ces mesures compromettent l’idée même d’une fin de carrière digne et apaisée.
Le mutisme comme stratégie
Depuis son arrivée, le Premier ministre adopte une posture silencieuse, jugée méprisante par l’opposition. Selon le sondeur Frédéric Dabi, il a « fait taire un bruit de fond », évitant une chute immédiate dans les sondages. Mais cette stratégie est dénoncée par ses adversaires, qui parlent d’un « crachat à la figure » des Français.
La pression budgétaire et la taxe Zucman
Le budget 2026, marqué par la dette abyssale du pays, pose un autre défi. La possible mise en place d’une “taxe Zucman” visant les ultra-riches attise les tensions politiques, entre une gauche qui réclame justice fiscale et une droite vent debout contre ce projet. Lecornu est pris en étau, sommé de clarifier sa position.
Entre prudence et isolement politique
Pour ses proches, Sébastien Lecornu construit patiemment les compromis nécessaires, préférant « laisser redescendre la pression ». Mais l’opposition estime qu’il se contente de gagner du temps, sans donner de cap clair sur les grandes réformes à venir. Le 1ᵉʳ octobre, à la rentrée parlementaire, il n’aura plus le luxe du silence.