Après avoir enflammé la scène mondiale lors des JO 2024, Aya Nakamura s’apprête à marquer une nouvelle étape dans sa carrière.

En secret, elle peaufine son prochain album, nourrissant une ambition renouvelée et une volonté farouche d’indépendance artistique. Retour sur une ascension impressionnante et des projets prometteurs.

Aya Nakamura n’en finit plus de bousculer les codes et de séduire le public international. Lors des Jeux Olympiques de Paris, elle a livré une prestation magistrale, mêlant ses tubes Djadja et Pookie à l’inoubliable For Me Formidable de Charles Aznavour. L’événement, suivi par un nombre record de téléspectateurs, a propulsé encore davantage la chanteuse au rang d’icône. « Sur le moment, tu avances, tu travailles très dur pour délivrer quelque chose dont tu es satisfaite », analyse-t-elle aujourd’hui avec le recul, évoquant cette soirée comme un véritable film dont elle est l’héroïne.

L’indépendance comme moteur de création

Alors que le clip de Djadja dépasse le milliard de vues sur YouTube, Aya Nakamura prépare en silence son nouvel opus, portée par un désir viscéral de liberté. Pour la chanteuse, l’authenticité est au cœur de son succès : « Ce qui touche les gens, c’est l’énergie du moment et ce mélange ancré en moi », explique-t-elle avec passion. Forte de cette vision, elle nourrit le rêve de remplir le Stade de France, mais refuse de se précipiter, préférant poser chaque pierre de son édifice artistique avec rigueur.

La naissance de son propre label

Pour aller encore plus loin dans son autonomie, Aya Nakamura a décidé de fonder son propre label, franchissant un cap décisif dans sa carrière. « Je me suis toujours sentie indépendante, surtout au niveau de la direction artistique », confie-t-elle. De la sélection des singles à la réalisation des clips, en passant par le choix des producteurs, elle s’implique dans toutes les décisions stratégiques, démontrant une maîtrise complète de son univers créatif et une nouvelle approche du monde de la musique.

Le pari d’accompagner une nouvelle génération

Toujours en quête de talents singuliers, Aya Nakamura a récemment signé son tout premier artiste : un jeune prodige du R&B contemporain nommé RnBoi. « Je l’ai rencontré après l’avoir invité à mon DVM Show. Il avait quelque chose de différent », raconte-t-elle avec enthousiasme. Originaire de Nemours, RnBoi s’est déjà illustré aux côtés de Tiakola et Monsieur Nov sur des titres certifiés platine, et multiplie les succès, comme avec son single Goumin. Un début de collaboration prometteur pour celle qui souhaite désormais transmettre autant qu’innover.