Périphérique parisien : une voie sera réservée au covoiturage, aux bus et aux taxis à partir du 3 mars
À Paris, une nouvelle initiative vise à réduire la congestion et la pollution sur le périphérique. À partir du 3 mars, une voie sera exclusivement réservée au covoiturage et aux transports en commun durant les heures de pointe.
Cette mesure s’inscrit dans une série d’actions visant à améliorer la qualité de vie urbaine et à encourager des modes de transport plus durables.
Dès le début du mois de mars, les conducteurs du périphérique parisien verront une transformation significative : la mise en place d’une voie dédiée au covoiturage et aux transports en commun. Cette initiative, qui fait écho aux dispositions temporaires des Jeux Olympiques, limitera l’accès à la voie de gauche à certains véhicules entre 7h00 et 10h30 puis de 16h00 à 20h00, du lundi au vendredi.
Conditions d’accès et exemptions
Patrick Bloche, premier adjoint de la maire Anne Hidalgo, a précisé que cette voie serait accessible aux véhicules comportant au moins deux passagers, excluant les poids lourds. Les taxis, véhicules de secours, et personnes à mobilité réduite bénéficieront également de cet accès privilégié.
Expansion et implications
Le dispositif ne se limitera pas au périphérique mais s’étendra aussi à certaines sections des autoroutes A1 et A13. Cette mesure exclut cependant la partie sud du périphérique, entre la porte de Sèvres et la porte de Bercy, déjà épargnée pendant les Jeux Olympiques.
Sanctions et période d’adaptation
La mairie de Paris a introduit une amende de 135 euros pour le non-respect des nouvelles règles, mais celle-ci ne sera appliquée qu’à partir du 1er mai. Une période d’adaptation, où la sensibilisation sera privilégiée, est prévue pour aider les usagers à s’ajuster à cette nouveauté.
Surveillance et contrôle
Les contrôles de conformité seront assurés par vidéo-verbalisation. Des bornes de surveillance seront positionnées le long du périphérique pour capturer des images des véhicules sous différents angles, facilitant l’identification des infractions.
Impact environnemental et social
Ce changement vise à réduire la pollution atmosphérique et sonore, améliorant ainsi la qualité de vie des riverains. Les statistiques récentes indiquent une baisse notable des embouteillages et des accidents depuis la réduction de la vitesse maximale sur le périphérique, ainsi qu’une diminution de la pollution sonore et des particules fines.
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a exprimé des réserves, soulignant une réduction insuffisante du bruit et une acceptation difficile de la mesure par certains professionnels. Elle appelle à une concertation continue pour ajuster la mesure en fonction des besoins de fluidité et de gestion du trafic.
