Dans une ambiance de rentrée politique chargée, Gérald Darmanin, l’ancien ministre de l’Intérieur et actuel maire de Tourcoing, a lancé un nouveau mouvement politique nommé « Populaires » ce dimanche à Tourcoing.

Devant un auditoire de 500 personnes, dont des figures politiques comme Édouard Philippe et Élisabeth Borne, Darmanin a plaidé pour un recentrage sur les classes modestes, marquant une rupture nette avec les politiques actuelles.

Gérald Darmanin a exposé sa vision d’un « nouveau lieu de réflexion » ouvert à tous, baptisé « Populaires ». Ce terme, il l’explique, est un rappel quotidien que « seules les inspirations du peuple comptent ».

L’initiative vise à réorienter l’action politique vers les intérêts des classes populaires, un groupe que l’ex-ministre juge négligé par le bloc central du pouvoir.

La rencontre a aussi été l’occasion pour Darmanin de parler de « rupture sociologique » entre les dirigeants actuels et les « personnes modestes ».

Il a souligné la nécessité d’une prise de conscience pour ne pas laisser « la France populaire nous ignorer et nous-même ignorer la France populaire ». Ce discours met en lumière une volonté de réduire l’écart entre les élites politiques et la base de la société.

Le maire de Tourcoing a critiqué le « déterminisme social qui touche de plein fouet les familles populaires », affirmant que « le travail ne paye plus ».

Il a proposé la création d’un « versement unique social », qui regrouperait toutes les aides sociales en un seul paiement, limité à 75% du SMIC, pour encourager le travail plutôt que l’assistanat.