Pascal Praud attaque un présentateur de France Télévisions : « Il croit qu’il connaît l’Amérique parce qu’il est entré trois fois dans un McDonald »
Pascal Praud poursuit sa croisade contre France Télévisions. Depuis plusieurs semaines, le présentateur vedette de CNews multiplie les piques contre le service public. L’animateur de L’Heure des Pros estime que les prises de position et le traitement éditorial des programmes concurrents vont trop loin et mettent en danger ses confrères.
La tension s’est accentuée après les propos de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, qui avait qualifié CNews de chaîne “d’extrême droite”. Une déclaration que Pascal Praud a jugée intolérable : “C’est une déclaration de guerre et une honte. Elle met une cible sur le dos de nos journalistes qui travaillent sur le terrain.”
La polémique autour de C Politique
Ce lundi 22 septembre, l’animateur s’est à nouveau insurgé contre le service public, cette fois au sujet de l’émission C Politique sur France 5. La veille, une chroniqueuse avait comparé l’enterrement de Charlie Kirk, figure conservatrice américaine, à une “assemblée nazie”. Une analogie jugée scandaleuse par Praud, qui reproche à l’émission de ne laisser aucune place à des voix favorables à Donald Trump.
Des attaques ciblées contre Thomas Snégaroff
L’éditorialiste de CNews a également égratigné le présentateur de C Politique, Thomas Snégaroff. “Il croit qu’il connaît l’Amérique parce qu’il est entré trois fois dans un McDonald”, a-t-il ironisé, reprochant à son confrère des analyses erronées, notamment sur les perspectives politiques de Donald Trump et de Kamala Harris.
Un appel à l’Arcom
Exaspéré, Pascal Praud a interpellé directement l’Arcom, l’autorité de régulation de l’audiovisuel, qu’il accuse de laxisme. “Ces propos sont financés par nos impôts. Ce n’est pas rien de dire sur un plateau qu’un hommage ressemble à une assemblée nazie. L’Arcom peut intervenir !” a-t-il martelé.
Une bataille médiatique qui s’intensifie
Entre CNews et France Télévisions, le fossé idéologique semble se creuser de jour en jour. Les accusations de partialité, de provocations et de manque de modération alimentent une guerre ouverte où l’audiovisuel public et la chaîne d’opinion privée s’opposent frontalement, sur fond de rivalités politiques et éditoriales.
