Dans les rues animées de la ville, un phénomène préoccupant prend de l’ampleur : certains automobilistes et motards utilisent des astuces ingénieuses pour échapper aux contraventions, allant jusqu’à masquer leurs plaques d’immatriculation.

Cette pratique, bien que répandue, expose les contrevenants à des risques légaux non négligeables.

En milieu urbain, la créativité des conducteurs pour éviter les amendes semble ne connaître aucune limite.

Certains recourent à des méthodes aussi simples que placer un bout de papier ou une feuille morte sur leur plaque d’immatriculation.

« Quand je fais ça, je ne reçois pas les amendes, » confie un motard à BFMTV, illustrant la facilité apparente avec laquelle certains échappent aux pénalités financières pour stationnement non conforme.

Les risques légaux d’une pratique interdite

Toutefois, cette ingéniosité n’est pas sans conséquences. Sébastien Dufour, avocat spécialisé en droit routier, souligne que bien que la pratique soit répandue, elle demeure illégale et peut entraîner des sanctions.

« Le texte prévoit la verbalisation du véhicule en circulation, parce qu’en circulation, on sait qui conduit le véhicule.

Lorsque le véhicule est en stationnement, vous ne savez pas qui a stationné le véhicule, » explique-t-il. Ce flou juridique permet souvent aux fraudeurs d’éviter des amendes qui s’élèvent à 135 euros.

Une situation préoccupante pour les autorités parisiennes

À Paris, cette fraude est particulièrement répandue parmi les conducteurs de scooters, pour qui le stationnement est également payant.

Face à cette situation, des associations écologistes, telles que le collectif Ras le Scoot, pressent la mairie d’intensifier les contrôles.

Franck-Olivier Torro, porte-parole du collectif, suggère que les forces de l’ordre puissent non seulement verbaliser mais aussi immobiliser les véhicules en infraction.