À quelques jours de l’ouverture des Jeux olympiques à Paris, la sécurité est au cœur des préparations. Pour la première fois, un nombre significatif de renforts étrangers, environ 1 750 membres des forces de sécurité de divers pays, a rejoint les équipes françaises pour contribuer à la sécurisation de l’événement.

Renforcement international pour un événement global

Interrogé récemment, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a expliqué que cette collaboration internationale est une pratique courante lors de grands événements sportifs internationaux. Selon lui, la France a participé de manière similaire à des événements à l’étranger, comme la Coupe du monde de football au Qatar ou l’Euro de football en Allemagne. Il souligne que la présence de ces forces est essentielle non seulement pour la sécurité, mais aussi pour offrir une assistance multilingue aux équipes nationales et aux spectateurs.

Détails sur les renforts étrangers

Ces 1 750 agents viennent de plus de 80 pays et joueront un rôle crucial dans les zones stratégiques telles que les gares, les aéroports et les sites olympiques. Leur mission comprendra la prévention de proximité et des patrouilles de sécurité. Parmi eux, l’Espagne est le principal contributeur avec 360 agents, suivie par le Royaume-Uni et l’Allemagne. Le Qatar a également envoyé une équipe spécialisée, notamment des équipes cynotechniques pour la détection d’explosifs.

Contraintes et régulations

Malgré leur rôle crucial, ces renforts étrangers ne posséderont pas de pouvoirs judiciaires en France, ce qui signifie qu’ils ne pourront pas effectuer d’arrestations. Ils travailleront donc en étroite collaboration avec les forces françaises, souvent en binôme, pour assurer le respect de la législation locale. De plus, conformément à la politique française, ils ne seront pas autorisés à afficher des signes religieux pendant leur service, ce qui a mené à des discussions, notamment avec le Royaume-Uni concernant les signes distinctifs de la religion sikh.