Johnny Hallyday, icône majeure de la musique française et figure emblématique de la scène yéyé, a laissé un vide immense après son décès en 2017 à l’âge de 74 ans.

Son avocat de longue date, Maître Jacques Verrechia, a récemment décidé de partager ses souvenirs et observations dans un livre intitulé Avocat du Patron, publié par Mareuil Éditions.

Ce livre vise à offrir un nouveau regard sur la vie de Johnny, loin des nombreux ouvrages publiés depuis sa disparition.

Une relation de confiance et de proximité

Maître Verrechia, qui a accompagné Johnny Hallyday de 1982 à 2007, décrit dans son ouvrage une relation professionnelle intense mais également très personnelle avec le chanteur.

« Mon livre retrace surtout mon parcours en tant que pianiste, puis avocat. Johnny en fait partie intégrante, » explique-t-il. L’ouvrage promet une perspective unique, s’éloignant des clichés pour révéler un Johnny plus complexe et plus intime.

Des amis en petit nombre

Le livre aborde également la nature complexe des relations sociales de Johnny, un sujet sur lequel Verrechia se montre particulièrement transparent.

« Tant de monde s’est dit l’ami de Johnny… Le mot est galvaudé. Johnny lui-même entretenait la confusion de ceux qui l’entouraient, alors qu’en vérité, des vrais amis, il n’en comptait pas plus d’une dizaine, » révèle l’avocat.

Cette réalité contrastée met en lumière la solitude parfois masquée par le star-système autour de figures aussi célèbres.

Une image publique mal comprise.

Verrechia exprime également son regret de voir comment Johnny a été parfois perçu par le public et les médias. « On l’a pris pour un imbécile, on l’a surnommé ‘Jojo’ avec familiarité, » dit-il.

L’avocat souligne la transformation de Johnny au fil des années, passant d’une certaine timidité à une assurance croissante, défiant les perceptions réductrices.

Une relation professionnelle basée sur la confiance

Le respect et la confiance mutuels entre Johnny et son avocat étaient apparemment si forts que même les désaccords temporaires n’altéraient pas leur collaboration.

« Il pouvait bouder pendant quinze jours ou un mois. Mais il revenait. Il y avait entre nous une confiance absolue, » confie Verrechia.

Cette dynamique révèle non seulement la complexité des interactions entre célébrités et leurs conseillers mais aussi l’importance de la sincérité et de l’honnêteté dans ces relations.

Avocat du Patron semble donc être une contribution significative au discours autour de Johnny Hallyday, offrant des insights rares sur sa vie et ses relations, loin des projecteurs et des paillettes habituellement associés à son image publique.