Obsèques de Brigitte Bardot : sa seule demande, très modeste, pour son enterrement
Figure libre jusqu’à l’excès, Brigitte Bardot avait pensé sa disparition avec la même intransigeance que sa vie.

Refusant le faste et les hommages appuyés, l’ancienne icône du cinéma français avait exprimé des volontés très précises pour ses obsèques, fidèle à une sobriété revendiquée et à un rapport frontal à la mort, loin des conventions et du spectacle.
Ces derniers mois, Brigitte Bardot avait multiplié les alertes de santé, conduisant à plusieurs hospitalisations à Toulon. Malgré cette fragilité croissante, la star demeurait fidèle à son mode de vie retiré et à ses convictions. Son décès, survenu le 28 décembre 2025, a été confirmé par sa fondation, laissant à son mari, Bernard d’Ormale, et à ses proches la responsabilité d’organiser des obsèques que l’actrice avait longuement anticipées. Rien n’y était laissé au hasard, pas même la manière de dire adieu.
Une existence volontairement dépouillée après le cinéma
Après avoir tourné le dos au septième art dans les années 1970, Brigitte Bardot avait accepté une baisse radicale de ses revenus, conséquence logique de l’abandon d’une carrière florissante. Loin d’en faire un drame, elle revendiquait une vie simple, presque ascétique, en rupture totale avec l’image glamour qui l’avait rendue célèbre. Dans plusieurs témoignages, elle expliquait rejeter le luxe, préférant le confort discret à toute forme d’ostentation. Cette sobriété assumée était pour elle une condition de liberté et de cohérence personnelle.
Une seule exigence pour ses obsèques

À l’image de son quotidien, Brigitte Bardot ne voulait rien de spectaculaire pour son enterrement. Selon des confidences rapportées par la presse régionale, elle avait clairement exprimé son refus des cérémonies grandioses et des foules anonymes. Son souhait était limpide : une sépulture simple, marquée par une croix en bois, sans mise en scène ni démonstration sociale. Elle rejetait l’idée d’un adieu mondain, préférant un dernier repos dans la discrétion la plus totale.
Le choix d’un lieu intime, loin des regards
L’actrice avait également arrêté son choix sur l’endroit où elle souhaitait reposer. Elle ne voulait pas du cimetière de Saint-Tropez, qu’elle jugeait trop exposé, craignant les dégradations et l’agitation autour des tombes familiales. À la place, elle avait obtenu l’accord des autorités pour être inhumée dans un lieu plus intime, proche de la mer, qu’elle considérait comme un refuge. Ce choix traduisait son désir de paix, pour elle comme pour ses ancêtres.
Un héritage tourné vers une seule cause

Jusqu’au bout, Brigitte Bardot est restée fidèle à son combat pour les animaux. Refusant toute tombe ostentatoire, elle souhaitait que l’essentiel de ce qu’elle laissait derrière elle serve à poursuivre l’action de sa fondation. Cette priorité donnée à la cause animale, au détriment de toute glorification personnelle, résume une trajectoire singulière : celle d’une star devenue militante, pour qui la mort ne devait pas effacer le sens de ses engagements.
Des lieux de vie chargés de symboles
Outre sa célèbre maison de La Madrague, devenue au fil des décennies une curiosité presque mythique, l’ancienne actrice possédait également une autre propriété sur les hauteurs de Saint-Tropez : la ferme de la Garrigue. Cette vaste propriété, acquise à la fin des années 1970, illustrait son attachement viscéral à la nature et à l’isolement. Ces lieux racontent une femme qui, après avoir fasciné le monde, a choisi de se retirer pour vivre et mourir selon ses propres règles.






