La disparition de Brigitte Bardot s’est jouée dans une atmosphère d’intimité absolue, loin du tumulte médiatique qu’elle avait fui depuis des décennies.

Ce dimanche matin, dans sa maison tropézienne, l’icône du cinéma français s’est éteinte paisiblement, entourée de son mari, laissant derrière elle une dernière image empreinte de tendresse et de silence. C’est dans sa maison mythique de La Madrague, à Saint-Tropez, que Brigitte Bardot a rendu son dernier souffle, peu avant six heures du matin. Selon les informations communiquées par son entourage, l’ancienne actrice se trouvait chez elle, dans ce lieu qu’elle considérait comme un sanctuaire, loin du monde et de ses excès. Ce choix de mourir à La Madrague symbolise parfaitement sa volonté de rester libre et maîtresse de son destin jusqu’au bout.

Le témoignage bouleversant de la fondation

C’est Bruno Jacquelin, directeur presse et relations publiques de la Fondation Brigitte Bardot, qui a livré les détails de ces derniers instants. Invité sur BFMTV, il a raconté une scène d’une grande douceur, marquée par la simplicité et l’émotion. Ses mots décrivent une fin paisible, presque suspendue dans le temps, à l’image de la vie retirée qu’avait choisie Brigitte Bardot depuis de longues années.

Les derniers mots échangés avec Bernard d’Ormale

Aux côtés de la star se trouvait son époux, Bernard d’Ormale, compagnon discret mais constant. Bruno Jacquelin rapporte que vers 5h50, Brigitte Bardot respirait encore, avant de murmurer quelques minutes plus tard un ultime mot d’amour à son mari : « Pioupiou ». Ce surnom intime, prononcé à voix basse, a marqué la fin d’un souffle et le début du silence, à 5h55 précisément. Une scène sobre, loin des projecteurs, fidèle à celle qui avait tourné le dos au cinéma et à la célébrité depuis longtemps.