Nicolas Sarkozy va être libéré aujourd’hui et placé sous contrôle judiciaire
La nouvelle marque un tournant dans l’affaire judiciaire qui agite la scène politique depuis des semaines. Après trois semaines passées derrière les murs de la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy va sortir de détention.

La cour d’appel de Paris a accepté sa demande de mise en liberté, tout en le plaçant sous contrôle judiciaire strict. La cour d’appel de Paris a rendu son jugement ce mardi, annonçant que la demande de mise en liberté déposée par les avocats de Nicolas Sarkozy est recevable. L’ancien président de la République, incarcéré depuis le 21 octobre, voit donc son séjour en détention s’achever, mais ne retrouve pas pour autant une liberté pleine et entière. La cour a immédiatement précisé qu’il serait placé sous contrôle judiciaire, une mesure destinée à encadrer ses déplacements et ses contacts le temps que la procédure d’appel suive son cours.
Un contrôle judiciaire encadré

Ce contrôle judiciaire implique que Nicolas Sarkozy devra respecter plusieurs obligations, dont la remise éventuelle de son passeport, l’interdiction de contacter certaines personnes impliquées dans l’affaire, et la nécessité de répondre aux convocations qui lui seront adressées par les juges. Pour la cour, il s’agit de garantir la sérénité de la procédure, tout en tenant compte de la situation personnelle et politique de l’ancien chef d’État.
Trois semaines derrière les barreaux
L’ancien président avait été incarcéré à la prison de la Santé après sa condamnation dans l’affaire des financements libyens présumés. Il avait lui-même décrit son séjour en détention comme une épreuve “dure, très dure”, évoquant le choc moral et physique que représente l’incarcération à 70 ans. Dans sa dernière prise de parole publique, il avait assuré qu’il continuerait à se battre pour faire reconnaître son innocence.

Une étape judiciaire, pas la fin du dossier
La libération sous contrôle judiciaire ne met pas un terme à la procédure. Nicolas Sarkozy demeure condamné en première instance et son appel doit encore être examiné. Ses avocats préparent désormais la suite de la bataille judiciaire, qui pourrait encore durer plusieurs mois, voire davantage. Le dossier continue, la défense reste offensive, et les débats politiques autour de cette affaire ne sont pas près de s’éteindre.






