Ce mercredi 18 décembre 2024, une date sombre pour Nicolas Sarkozy et sa famille. L’ancien président de la République, âgé de 69 ans, a été confronté à la confirmation de sa condamnation à un an de prison ferme, avec surveillance électronique, dans l’affaire « Bismuth ».

Ce scandale, révélé en 2014, implique des faits de corruption et de trafic d’influence. Malgré un appel en cassation, la plus haute juridiction française a maintenu le jugement initial de 2021.

Peu après l’annonce de cette décision, Nicolas Sarkozy a publié un communiqué, exprimant ce qu’il considère comme une « injustice profonde ».

L’ancien président a affirmé ne pas accepter cette condamnation, qu’il juge infondée, et a annoncé son intention de saisir la Cour européenne des droits de l’Homme.

Sur Twitter, il a dénoncé un prétendu « pacte de corruption » avec le juge Azibert, clamant son innocence et détaillant l’absence de contreparties dans leur interaction. Cette publication a suscité diverses réactions, reflétant le clivage de l’opinion publique à son égard.

Soutien familial

Carla Bruni, épouse de Nicolas Sarkozy depuis 2008, a rapidement exprimé son soutien sur Instagram en partageant la déclaration de son mari, accompagnée d’un message de solidarité tacite.

Elle a toujours été une fervente défenseuse de son époux, particulièrement vocal lors de ses moments de difficulté judiciaire.

Jean Sarkozy, l’un des fils de l’ancien président, a également manifesté son soutien par le biais des réseaux sociaux. Il a partagé une photo nostalgique de lui en compagnie de son père, accompagnée d’une légende qui témoigne de son admiration et de son soutien indéfectibles.

Contexte politique et familial

Jean Sarkozy, actif en politique depuis jeune, a déjà été au centre de controverses, notamment lorsqu’il a été proposé pour présider l’EPAD, ce qui a été perçu comme du favoritisme.

Sa vie privée, notamment son mariage avec Jessica Sebaoun-Darty, l’associe à l’une des familles les plus en vue de France.