La sphère politique française est secouée par un incident grave, illustrant les tensions exacerbées entre les élus et certains de leurs plus virulents détracteurs.

Sébastien Delogu, député de La France Insoumise (LFI), a récemment été la cible de menaces sérieuses, allant jusqu’à la réception d’une balle par courrier.

Cet acte de violence symbolique révèle la vulnérabilité des politiques face à des attaques qui ne connaissent pas de frontières idéologiques ni de limites morales.

Sébastien Delogu confronté à une intimidation extrême, le 1er janvier, a marqué un début d’année sombre pour lui. La lettre qu’il a reçue, accompagnée d’une munition de revolver, est signée par le comité « 732 », un groupe jusqu’alors obscur qui semble avoir des antécédents avec des élus de divers bords.

Le contenu de la lettre: un mélange d’insultes et de menaces

Les mots utilisés dans la lettre sont non seulement violents mais profondément méprisants. « Ne te crois pas protégé par ton statut de parlementaire », souligne la menace palpable que ressent l’élu, pris pour cible en raison de ses positions politiques.

La référence à des « gesticulations » et des « provocations » prétendument menées par Delogu montre une critique acerbe et personnelle de son engagement politique.

Réactions et soutien au sein de La France Insoumise

Face à ces menaces, la solidarité ne s’est pas fait attendre au sein du parti. Ersilia Soudais et Mathilde Panot, deux figures de LFI, ont publiquement exprimé leur soutien à Delogu.

Panot a même élargi le débat, soulignant la menace spécifique de l’extrême droite, et interpellant directement les autorités pour une action concrète.

Un contexte de harcèlement récurrent

Ce n’est pas la première fois que des membres de LFI, ou même d’autres partis, reçoivent de telles menaces. Les références à des incidents précédents, comme les lettres envoyées à des élus LREM en 2018 ou à Thomas Portes en juillet 2023, illustrent une escalade inquiétante de la violence verbale et psychologique en politique française.