Dans le Var, la disparition puis la mort de Nadège Koplic ont plongé une famille entière dans la douleur et laissé une région sous le choc.

Ce qui ressemblait d’abord à un simple incident de route s’est mué en drame incompréhensible, ravivant interrogations, tensions et prises de parole multiples autour d’une tragédie qui bouleverse toujours davantage.

Originaire de La Seyne-sur-Mer, Nadège Koplic, 46 ans et mère de jumeaux de 22 ans, a été déclarée disparue le 9 novembre 2025 après une panne de voiture près de Pignans. Selon ses proches, elle avait d’abord appelé une amie pour qu’on vienne la récupérer, avant de changer d’avis et d’indiquer qu’elle rentrerait finalement à pied ou en train. Deux jours plus tard, son corps est retrouvé près des voies ferrées à Carnoules, mettant fin à l’angoisse mais ouvrant une douloureuse série de questions.

Une piste accidentelle désormais privilégiée

Le parquet indique que l’hypothèse de l’accident apparaît la plus probable. D’après les premières constatations, aucune trace de violence ni de polytraumatisme n’a été relevée, selon le procureur adjoint Guy Bouchet. Les enquêteurs estiment que Nadège aurait tenté de rejoindre un point d’aide à pied avant de s’effondrer près des rails. Une autopsie, prévue dans les prochains jours, devra déterminer les causes exactes du décès et confirmer cette piste.

Des tensions entre proches au cœur de l’émotion

Dans l’attente des résultats médicaux, le climat autour de cette affaire s’alourdit. Chacun avance sa version, et certains propos alimentent l’incompréhension. Le dépanneur affirme avoir proposé de ramener Nadège, offre qu’elle aurait refusée. Cette déclaration a rapidement suscité des réactions vives, accentuant les tensions entre les différents proches de la quadragénaire endeuillée.

Une défense publique face au “bashing”

Dans ce contexte électrique, un ami du compagnon de Nadège, Fabrice, a pris la parole sur Facebook pour dénoncer ce qu’il appelle une “véritable campagne de bashing”. Guillaume, proche du couple, décrit Fabrice comme un homme “gentil, bienveillant et toujours tourné vers les autres”, regrettant que son image soit écornée au fil des témoignages contradictoires. Il assure vouloir simplement rétablir certains faits et rappeler qui est réellement son ami, loin des procès d’intention.

Une décision difficile, source de culpabilité

Guillaume a également expliqué pourquoi Fabrice n’avait pas pu accompagner Nadège ce soir-là. Pris par son obligation de ramener son fils à son ex-femme dans le cadre de la garde alternée, il aurait craint de ne pas respecter l’horaire prévu, une situation délicate pour tout parent séparé. Selon lui, Fabrice n’aurait jamais laissé Nadège dans un lieu qu’il jugeait réellement dangereux. Aujourd’hui, il serait “le premier à regretter d’avoir pris le train pour rentrer”, souligne-t-il avec insistance.