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Municipales 2026 à Paris : Sarah Knafo pourrait être candidate, avec pour objectif « que la gauche perde la ville »

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À un an des municipales parisiennes, les équilibres politiques restent fragiles et les ambitions encore feutrées. Dans ce paysage incertain, une hypothèse commence à circuler avec insistance : celle d’une entrée en lice de Sarah Knafo. Sans confirmer, l’eurodéputée Reconquête entretient le flou et s’invite déjà dans le débat.

Invitée sur le plateau de BFMTV, Sarah Knafo n’a pas fermé la porte à une candidature à la mairie de Paris. Sans annonce formelle, l’élue a reconnu réfléchir sérieusement à cette possibilité, expliquant prendre le temps d’examiner les projets déjà sur la table. Elle se dit prête à s’engager, tout en affirmant vouloir juger si les électeurs parisiens disposent, ou non, du candidat à la hauteur de leurs attentes. Une posture prudente, mais loin d’être anodine dans un scrutin aussi stratégique.

Pendant que la droite s’interroge, la gauche parisienne avance groupée. Socialistes, communistes et écologistes ont acté une union autour d’Emmanuel Grégoire, une dynamique qui pourrait s’avérer payante dès le premier tour. Les intentions de vote placent cette coalition en tête, avec un score estimé à plus de 30 % des suffrages, illustrant la capacité persistante de la gauche à surmonter ses divisions locales pour maximiser ses chances.

Face à ce front commun, Rachida Dati apparaît comme la principale alternative à droite. Soutenue par une alliance LR-UDI-MoDem, elle se positionne juste derrière la gauche unie dans les projections électorales. Son profil rassembleur et sa notoriété nationale lui permettent d’incarner, pour l’heure, le principal espoir d’alternance à l’Hôtel de Ville, même si l’écart reste significatif.

Le risque de dispersion des voix à droite

Dans ce contexte, l’éventuelle entrée en scène de Sarah Knafo soulève une question sensible : celle de la division du camp conservateur. L’intéressée balaie toutefois cet argument, assurant qu’elle ne se présenterait jamais pour affaiblir son propre camp. Son objectif affiché est clair : faire reculer la gauche, quitte à bousculer les équilibres établis. Un discours qui se veut rassurant, mais qui peine à dissiper toutes les inquiétudes stratégiques.

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Fidèle à ses prises de position nationales, l’eurodéputée plaide une nouvelle fois pour un rassemblement plus large des droites. Elle observe avec une pointe d’envie la capacité de la gauche à s’unir, tout en précisant ne pas appeler, dans le cadre municipal, à une alliance directe avec Rachida Dati. Elle distingue clairement les enjeux locaux des batailles nationales, où elle juge indispensable une recomposition en profondeur.

Une primaire comme horizon politique

Au-delà des municipales, Sarah Knafo projette déjà le débat vers la présidentielle. Selon elle, une primaire commune serait bénéfique à l’ensemble de la droite, permettant de clarifier les lignes idéologiques et de redonner de la visibilité à ses propositions. Un mécanisme qu’elle considère comme un levier pour remettre les idées conservatrices au cœur du débat public, face à une gauche qu’elle estime trop dominante dans certaines grandes villes.

Les chiffres, toutefois, tempèrent les ambitions. Dans les projections actuelles, Sarah Knafo n’apparaît qu’en milieu de tableau, à égalité avec Thierry Mariani, loin derrière les principaux favoris. Elle reste devancée par des figures comme Sophia Chikirou ou Pierre-Yves Bournazel, ce qui souligne l’ampleur du défi à relever si elle décidait de franchir le pas.

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