Mort de Quincy Jones : la légende de la musique avait 91 ans
Quincy Jones, géant de la musique et architecte sonore de générations, nous a quittés à l’âge de 91 ans.
Confirmée par l’Associated Press, sa disparition marque la fin d’une époque pour l’industrie musicale, riche de contributions qui résonneront à travers les âges.
Dans la nuit tranquille de Los Angeles, une légende a silencieusement baissé le rideau, laissant derrière lui un héritage indélébile et une famille diversifiée.
Un héritage familial complexe et diversifié
Quincy Jones n’était pas seulement un monument de la musique; il était également le patriarche d’une grande famille.
Avec sept enfants issus de cinq relations différentes, sa vie personnelle était aussi riche et complexe que sa carrière.
Sa première épouse, Jeri Caldwell, lui a donné une fille, Jolie Jones Levine, tandis que sa liaison avec Carol Reynolds a abouti à la naissance de Rachel Jones.
Avec l’artiste Ulla Jones, il a eu Martina et Quincy Jones III. Plus tard, avec l’actrice Peggy Lipton, il a eu deux filles, Kidada et Rashida Jones, cette dernière devenue une actrice renommée.
Enfin, Kenya Kinski-Jones, mannequin, est le fruit de sa relation avec l’actrice Nastassja Kinski.
Collaboration emblématique avec Michael Jackson
Quincy Jones est une des rares figures de producteur aussi célèbre que les stars avec lesquelles il a travaillé.
Son partenariat avec Michael Jackson pour l’album Thriller est particulièrement légendaire, cet opus étant devenu l’un des plus vendus au monde.
Avant cela, Jones avait déjà une carrière remarquable en tant que trompettiste, chef d’orchestre, et compositeur, contribuant à des films majeurs comme La Couleur pourpre de Spielberg et Dans la chaleur de la nuit de Jewison.
Un créateur audacieux et parfois controversé
Malgré ses succès, Quincy Jones n’a jamais été un homme qui mâchait ses mots. Dans une interview de 2018 pour Vulture, il avait accusé Michael Jackson de plagiat, notamment concernant le hit « Billie Jean », qu’il trouvait similaire à « State of Independence » de Donna Summer.
Jones avait aussi critiqué Jackson pour son avarice, en particulier pour ne pas avoir crédité Greg Phillinganes pour son travail sur le titre « Don’t Stop ‘Til You Get Enough ». Ces déclarations ont jeté une lumière crue sur les tensions parfois présentes même au sommet de l’industrie musicale.