Alain Delon voyait en Loubo plus qu’un simple animal de compagnie ; il le considérait comme un membre à part entière de sa famille, à tel point qu’il envisageait un destin commun même dans la mort.
Cette connexion profonde témoigne de la tendresse et de l’émotion que Delon portait à ses compagnons canins, qu’il traitait avec autant de soin et d’affection que s’ils étaient ses propres enfants.
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Une Décision Controversée: Partir Ensemble
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Conscient du vide que son absence créerait pour Loubo, Delon avait exprimé le souhait radical de ne pas le laisser derrière lui.
Si la mort le frappait avant son chien, il envisageait de demander l’euthanasie de Loubo pour qu’ils puissent partir ensemble. Cette demande, bien que choquante pour certains, révélait son incapacité à supporter l’idée de laisser son chien souffrir de solitude.
Repos Éternel Entouré de Fidèles Compagnons
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Alain Delon avait également planifié un dernier repos peu conventionnel, en choisissant de reposer dans son domaine de Douchy plutôt qu’un cimetière traditionnel.
Ce domaine, déjà lieu de sépulture pour ses chiens précédents, symbolisait son attachement profond pour ces compagnons. Il souhaitait être inhumé « au milieu de ses bêtes, » créant ainsi une nécropole canine où lui-même serait enterré, affirmant une fois de plus l’importance qu’il accordait à ses animaux.
Éthique et Controverse sur l’Euthanasie
La perspective d’euthanasier un animal en bonne santé suite à la demande de son propriétaire soulève des dilemmes éthiques majeurs.
En 2018, la Fondation 30 Millions d’Amis avait réagi en insistant sur le fait que l’euthanasie doit être réservée aux cas de souffrance réelle.
Cette pratique, bien que légale sous conditions, interroge sur la limite entre l’amour pour un animal et la prise de décision concernant sa vie.
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L’Héritage d’Alain Delon et le Destin de Loubo
Avec le décès de Delon, l’incertitude plane sur le sort de Loubo. La décision de respecter ou non les dernières volontés de l’acteur concernant son chien est lourde de conséquences, tant sur le plan émotionnel que moral.
Cette situation pose la question cruciale de la responsabilité humaine envers les animaux de compagnie, surtout dans le contexte du deuil et de la perte.