Disparition d’Alain Delon : ces mots lourds de sens choisis par lui et gravés sur sa tombe
Le 18 août 2024, le monde du cinéma a perdu l’une de ses légendes, Alain Delon, décédé à l’âge de 88 ans dans sa résidence de Douchy.
Annoncée par ses enfants Alain-Fabien, Anouchka et Anthony, cette disparition a plongé le public dans une profonde tristesse.
La famille a partagé un message émouvant, demandant respect et intimité en ces moments difficiles, témoignant du profond lien unissant l’acteur à ses proches et à son fidèle compagnon, le chien Loubo.
La cérémonie d’adieu à Alain Delon s’est tenue dans l’intimité de la chapelle située sur sa propriété à Douchy. Monseigneur Jean-Michel Di Falco, qui a présidé les funérailles, a livré un discours poignant reflétant la complexité et la richesse de la vie de l’acteur.
« Dans son existence, Alain a dû parier sur la confiance, pour vivre un amour, une amitié, pour entreprendre ce qu’il a réalisé », a souligné Di Falco devant une assistance composée de proches et d’amis, capturant l’essence d’un homme qui a marqué profondément le cinéma et les cœurs.
Récompenses et reconnaissance : un parcours illustre
Durant l’hommage, l’évocation de la carrière d’Alain Delon a été un moment fort. Monseigneur Di Falco a rappelé un tournant mémorable de sa vie, survenu en 2019, lorsque Delon a reçu la Palme d’or pour l’ensemble de sa carrière des mains de sa fille Anouchka lors du Festival de Cannes.
Ce moment, empreint d’émotion, avait marqué la reconnaissance tardive de son talent, qui, selon Di Falco, a transcendé les frontières à travers ses films.
Une foi complexe et personnelle
Le discours de Di Falco a également touché à la spiritualité personnelle de Delon, illustrant ses luttes intérieures et sa quête de sens.
« Tu crois en Dieu, tu n’y crois plus et quand tu as de gros problèmes, tu pries quand même », a-t-il partagé, ajoutant, « Alain, le Christ t’aime ! », des mots qui, sans doute, auraient résonné avec l’acteur, connu pour ses réflexions profondes sur la vie et l’amour.
L’épitaphe choisie par Alain Delon pour ses funérailles était une citation d’Alfred de Musset : « J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois, mais j’ai aimé.
C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. » Ces mots, récités lors de la cérémonie, ont capturé l’essence d’un homme qui a embrassé la vie avec passion et authenticité, laissant un héritage indélébile.
