Disparition d’Alain Delon : “A la fois triste et…”, le bouleversant témoignage de cet ami intime et célèbre pas encore entendu
Le dimanche 18 août 2024, le monde du cinéma français a perdu l’une de ses figures les plus illustres, Alain Delon, décédé à l’âge de 88 ans dans sa résidence de Douchy.
Ses enfants, Anthony, Anouchka, et Alain-Fabien, ont annoncé cette perte, marquant la fin d’une époque pour le 7e art. La disparition de cet acteur emblématique a été suivie par des obsèques privées, réunissant famille et amis proches dans un dernier adieu poignant.
Les funérailles d’Alain Delon se sont déroulées le samedi 24 août dans sa chapelle privée à Douchy, rassemblant une quarantaine de personnes, parmi lesquelles figuraient des membres de la famille et des célébrités du monde artistique.
Ce moment solennel a permis à ses proches de rendre un dernier hommage à celui qui a marqué de son empreinte le cinéma français, célèbrant sa vie et son oeuvre inoubliables.
Michel Sardou, entre émotion et souvenirs
Deux jours après les obsèques, Michel Sardou, un ami proche d’Alain Delon, a partagé ses sentiments sur Europe 1 lors d’une interview avec Pascal Praud.
Visiblement ému, Sardou a rappelé que Delon était le parrain de son fils Romain, et a exprimé sa tristesse face à la disparition de ses amis proches, incluant Delon, Bedos, et Belmondo.
« Ils s’en vont les uns après les autres. Ça devient triste, car ils ne sont pas renouvelés, » a-t-il déclaré, soulignant une époque révolue et l’impact de ces géants du cinéma et de la culture française.
Les contributions d’Alain Delon à la musique
Sardou a également partagé des anecdotes sur la relation entre Delon et le monde de la musique. Il a révélé que la chanson « Les Ricains » avait initialement été écrite pour Delon en 1968, bien que ce dernier n’ait finalement pas enregistré le morceau.
Delon avait exprimé son intérêt pour l’enregistrement musical, bien qu’il ait principalement parlé plutôt que chanté dans ses projets, ce qui, selon Sardou, se rapprochait plus de la poésie.
En 1972, Delon avait toutefois collaboré avec Dalida pour enregistrer le célèbre duo « Paroles… Paroles… », confirmant son attrait pour l’expression artistique au-delà du cinéma.