« Mon entourage a trouvé étrange… » : Gad Elmaleh croyant pratiquant ? Ses confidences troublantes sur sa foi
Après une longue pause depuis sa réalisation de Coco, Gad Elmaleh s’est replongé dans la réalisation avec son nouveau film Reste un peu, sorti en 2022.
Cette comédie dramatique marque un tournant inattendu dans la carrière de l’humoriste, puisqu’il y explore sa relation personnelle avec la religion catholique, tout en jouant son propre rôle.
Exploration de la foi
Dans Reste un peu, Gad, né juif au Maroc, découvre un intérêt profond pour la religion catholique, à tel point qu’il envisage une conversion.
« Je n’ai pas, comme dans le film, pensé à me faire baptiser, mais mon entourage a trouvé étrange mon intérêt pour les cathos », explique Gad Elmaleh dans une interview pour La Tribune du Dimanche.
Malgré les réactions mitigées de son entourage, il continue de fréquenter l’église tout en restant connecté à ses racines juives.
Pratiques et croyances personnelles
Gad Elmaleh évoque également ses pratiques spirituelles quotidiennes, qui incluent des éléments de plusieurs religions.
« Le matin, je peux faire une prière ‘best of’, une prière juive suivie d’un ‘Je vous salue Marie' », partage-t-il.
Ces moments de prière se prolongent souvent avant ses spectacles, témoignant d’une quête spirituelle qui dépasse les frontières religieuses traditionnelles.
Un défenseur de la laïcité avec une touche personnelle
Gad Elmaleh se déclare également fervent défenseur de la laïcité, qu’il considère indispensable. Toutefois, il critique ceux qu’il considère comme des fondamentalistes de la laïcité qui, selon lui, rejettent toute forme de spiritualité. « C’est dommage de se passer de toute forme de spiritualité », souligne-t-il, rappelant l’importance d’une coexistence harmonieuse des croyances dans une société laïque.
Implication sociale et réflexion sur le monde actuel
En plus de ses explorations personnelles, Gad est attentif aux voix des leaders spirituels dans les moments de crise, comme il l’a noté pendant la pandémie de Covid-19. Il regrette que la contribution des figures religieuses ne soit pas plus présente dans les débats publics, surtout dans les contextes de crise politique ou sociale.
