Mimie Mathy victime d’une blague de mauvais goût, elle contre-attaque : « Je ne suis jamais allée là »
Depuis plus de deux décennies, Mimie Mathy incarne pour des millions de Français l’image rassurante de Joséphine, ange gardien.
Pourtant, malgré cette aura bienveillante, elle n’échappe pas aux attaques farfelues de l’ère numérique. Récemment, un canular viral l’a injustement prise pour cible, révélant les dérives du post-cynisme sur les réseaux sociaux.
Avant de devenir une figure incontournable de la télévision, Mimie Mathy a longtemps poursuivi son rêve artistique dans l’ombre. C’est auprès de Michel Fugain, dont la troupe Le Big Bazar illuminait les années 70, qu’elle fait ses premières armes. Enthousiaste à l’idée de rejoindre cette bande de chanteurs festifs, elle se heurte d’abord au conseil bienveillant de l’artiste : terminer ses études avant de monter sur scène.
Cet échange déterminant ne la détourne pas de sa vocation. Mimie Mathy participe peu après aux Fugues à Fugain, une émission musicale diffusée sur TF1. Cette expérience, véritable tremplin, la conforte dans son ambition de devenir humoriste. Elle fonde alors le trio Les Filles avec Michèle Bernier et Isabelle de Botton, écumant les scènes des cafés-théâtres, à l’instar des Inconnus.
Une ascension fulgurante grâce à « Joséphine, ange gardien »
C’est au cours des années 90 que la carrière de Mimie Mathy prend une tournure décisive. TF1 lui confie le rôle-titre d’une série destinée à toute la famille : Joséphine, ange gardien. Dans la peau d’un ange moderne au caractère bien trempé, elle incarne une figure de justice et de compassion, capable de remonter le temps ou de désamorcer les conflits avec humour et humanité.
Joséphine Delamarre, aussi discrète qu’efficace, devient rapidement un personnage culte. Grâce à son fameux claquement de doigts, elle règle les injustices et vient en aide à ceux que la vie malmène. Cette série, par sa longévité et son message bienveillant, propulse Mimie Mathy au rang d’icône populaire, adulée par plusieurs générations.
Un canular grotesque qui enflamme les réseaux
Mais la notoriété n’immunise pas contre la bêtise. En 2021, Mimie Mathy est victime d’un canular d’un goût douteux sur les réseaux sociaux. Tout commence lorsqu’un utilisateur d’X (anciennement Twitter), caché derrière le pseudonyme « amoranarchyy », prétend avoir été agressé dans un Intermarché d’Agde par la comédienne… à coups de rouleaux de papier toilette.
La farce, aussi absurde qu’irrationnelle, se propage à vitesse folle. L’auteur du thread détaille même une scène improbable : l’actrice aurait frappé sans raison dans les rayons d’un supermarché bondé, en plein été 2019. Bien que dénuée de fondement, l’accusation prend une ampleur inquiétante. Face à l’avalanche de commentaires, Mimie Mathy est contrainte de s’expliquer publiquement.
Une réponse ferme face aux fausses accusations
Très remontée, Mimie Mathy réagit sur les réseaux avec fermeté : “Ces derniers jours, une certaine personne s’est amusée à faire circuler sur Twitter une rumeur sur une prétendue agression de ma part.” Elle dément catégoriquement les faits, affirmant n’avoir jamais mis les pieds à Agde, et condamne une blague qu’elle juge malveillante.
Confronté à la vague de contestations, le twittos finit par supprimer son fil de discussion ainsi que son compte, non sans lâcher un dernier message moqueur : “On a bien rigolé quand même.” Un épilogue glaçant pour une affaire révélatrice de la facilité avec laquelle une simple invention peut entacher la réputation d’une personnalité.
L’affaire n’est pas anodine. Elle démontre comment les réseaux sociaux peuvent, en quelques clics, semer le doute et la suspicion autour de figures publiques pourtant irréprochables. Dans le cas de Mimie Mathy, dont la popularité repose sur des décennies d’engagement artistique et de bienveillance, cette attaque gratuite illustre une forme de cynisme numérique où le faux se nourrit de l’instantané.