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Michel Drucker évoque un Johnny Hallyday très fragile, loin des caméras… « Il était profondément malheureux »

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Il reste dans l’imaginaire collectif comme un géant du rock, une bête de scène presque invincible. Pourtant, Johnny Hallyday a aussi connu des abîmes.

Dans un témoignage empreint de fraternité et de vérité, Michel Drucker a récemment évoqué une période sombre de l’idole des jeunes, bien loin des projecteurs et des cris du public. Michel Drucker et Johnny Hallyday ont entretenu une relation unique, faite de respect, de confidences et d’admiration mutuelle. L’animateur raconte l’avoir connu jeune, simple et sans arrogance, malgré l’aura naissante autour de lui. Il se souvient d’un homme drôle, tendre, capable de rire de lui-même. Le lien qui les unissait s’est prolongé des décennies durant, jusqu’aux derniers instants du chanteur. Lors de l’annonce de sa mort, en décembre 2017, Michel Drucker n’avait pas pu retenir son émotion, saluant son ami « avec la gorge nouée ».

Derrière la star, un homme marqué par l’abandon

Si la France voyait en Johnny un symbole de force et de passion, l’artiste portait une blessure intime : celle d’une enfance marquée par l’absence, la solitude et la recherche constante d’amour. Michel Drucker rappelle que Johnny avait été élevé par son oncle et sa tante, loin de ses parents. Lors des obsèques de son père, alors sans domicile fixe en Belgique, Johnny se retrouvait seul devant sa tombe. Un souvenir qui, selon Drucker, le hantera longtemps et nourrira sa fragilité profonde.

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La descente aux enfers des années 1960

Au milieu des années 1960, la carrière de Johnny vacille. Les ventes déclinent, la machine Hallyday semble s’essouffler. La France l’adule, mais le chanteur doute. Son couple avec Sylvie Vartan traverse de fortes turbulences et le jeune père qu’il est alors peine à trouver son équilibre. Michel Drucker évoque une dépression sévère, suivie d’une cure de sommeil en Suisse. Le rockeur, rongé par la fatigue et la détresse, tente alors de mettre fin à ses jours, une tentative longtemps passée sous silence.

La nuit où tout aurait pu basculer

Le 10 décembre 1966, Johnny n’a que 23 ans. Sa détresse atteint un point de non-retour. Selon le récit d’Amanda Sthers dans Dans mes yeux, il avale une grande quantité de barbituriques, boit de l’éther et s’ouvre les veines dans sa salle de bains. C’est un proche qui le découvre, allongé sur une moquette ensanglantée. Transporté en urgence à l’hôpital, le chanteur sera sauvé de justesse. C’est après cet épisode que renaîtra en lui un instinct de survie, préludant à la sortie de Noir c’est noir le même année, symbole d’une résurrection artistique.

Se reconstruire pour mieux rugir

La suite de son parcours est connue : Johnny reprend la route, brûle la scène et reconquiert le cœur du public. Mais Michel Drucker insiste : cette force n’a jamais effacé la fêlure. Le rockeur a passé sa vie à lutter contre ses propres ombres, entre crises, passions, rechutes et retours glorieux. La légende n’est pas née d’une invincibilité, mais d’une lutte constante contre elle-même.

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