Au cours de l’été 2024, alors qu’Emmanuel Macron retardait la nomination de son nouveau Premier ministre, les rumeurs concernant le potentiel candidat se multipliaient.

Parmi une palette de prétendants, le nom de Michel Barnier émergeait avec une discrétion notable.

Récemment nommé Premier ministre, sa candidature reflète une stratégie mûrement réfléchie, éloignée des projecteurs mais efficace dans les coulisses du pouvoir.

Malgré une présence médiatique réduite durant les mois critiques de juillet et août, Michel Barnier n’a cessé d’œuvrer en coulisse.

Critique ouvert de la présidence Macron, il a néanmoins su se rapprocher du président lorsqu’une crise politique majeure a ébranlé le pays, prouvant sa loyauté et sa volonté de « rendre service ».

Cette approche stratégique, bien que peu visible publiquement, a marqué les esprits au sein du pouvoir, où son engagement a été discrètement mais sûrement reconnu.

Les discussions entre Barnier et les hauts fonctionnaires, notamment un entretien notable avec Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, ont été décisives.

Ces échanges, loin des yeux du public, ont cimenté sa candidature au poste de Premier ministre, une position qui fut, selon les rapports, solidifiée lors d’un dîner discret à l’Élysée.

Les motivations derrière le choix de Michel Barnier comme Premier ministre sont multiples. Premièrement, il s’engage à ne pas remettre en cause les politiques établies par Macron au cours des sept dernières années, une continuité essentielle pour le président.

De plus, Barnier ne nourrit aucune ambition présidentielle pour 2027, ce qui assure à Macron un allié sans arrière-pensées politiques personnelles.

Enfin, sa capacité à former une alliance avec les Républicains tout en évitant une censure potentielle par le RN a été un atout clé dans sa nomination.