Depuis son accident de ski en décembre 2013, Michael Schumacher, légendaire pilote de Formule 1, vit reclus, protégé du monde extérieur par sa famille.

Seuls quelques intimes, tels que Jean Todt, ex-dirigeant de Ferrari et ex-président de la Fédération internationale de l’automobile, ont l’autorisation de le visiter. Cette situation met en lumière non seulement la fragilité humaine, mais aussi l’intense confidentialité qui entoure la vie de ceux qui furent autrefois sous les feux des projecteurs.

Un cercle restreint et fidèle

Jean Todt, proche de Schumacher, reste l’un des rares à entretenir un contact régulier avec le champion. Lors d’une interview avec La Repubblica, il a exprimé son respect pour le choix de discrétion de la famille, affirmant qu’il ne répondrait pas aux questions concernant l’état de santé de Schumacher. « La famille a décidé de ne pas répondre à la question. Un choix que je respecte », a-t-il déclaré, soulignant la profondeur de leur relation qui transcende les années de compétition.

Des liens qui perdurent au-delà de la carrière

Todt a partagé que sa relation avec Schumacher va bien au-delà de leurs succès en Formule 1. « Je le vois régulièrement et avec affection, lui et sa famille. Notre lien va au-delà du travail passé. Il fait partie de ma vie, qui est aujourd’hui très éloignée de la Formule 1 », a-t-il confié, indiquant une transition douce vers une vie moins publique et plus intime.

La discrétion, un principe familial

La famille Schumacher, y compris Ralf Schumacher, frère de Michael et également ancien pilote, continue de protéger l’intimité de Michael. Dans une récente interview avec The Times, Ralf a insisté pour que la vie privée de son frère reste confidentielle, autorisant uniquement les discussions sur sa carrière sportive antérieure. Malgré les années, l’impact du Grand Prix d’Australie de 1994 reste un sujet vivant pour lui, soulignant l’empreinte indélébile de ses expériences de course.