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Mélissa Theuriau n’a pas envie de rire : l’épouse de Jamel Debbouze et mère de leurs deux enfants sort de sa réserve

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Elle se fait discrète, mais lorsqu’il s’agit de défendre les enfants, Mélissa Theuriau n’hésite pas à faire entendre sa voix. À travers un message puissant relayé sur ses réseaux sociaux, la productrice engagée dénonce avec gravité un scandale glaçant touchant les plus hautes sphères de la protection de l’enfance.

Le 6 juillet 2025, Mélissa Theuriau a pris la parole sur Instagram pour réagir à la condamnation de Patrick Genevaux, directeur de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) du Pas-de-Calais, reconnu coupable de détention d’images pédopornographiques et usage de stupéfiants, pour des faits commis entre 2020 et 2025. Un choc d’autant plus profond que cet homme a continué d’exercer ses fonctions pendant toutes ces années, sans qu’aucune alerte ne soit déclenchée.

Relayant le témoignage accablant de Lyes Louffok, militant et ancien enfant placé, elle exprime son indignation : « Quand ceux qui doivent protéger deviennent une menace, il faut rendre des comptes. »

Mélissa Theuriau, entre colère et fidélité à ses combats

« Je suis accablée, désemparée et en colère », écrit Mélissa Theuriau, rappelant qu’elle n’est pas seulement une productrice ou la compagne de Jamel Debbouze, mais une femme profondément investie dans la défense des droits des enfants. Elle n’en est pas à son premier engagement : son documentaire Bébés placés, la vie devant eux, coréalisé avec Lyes Louffok, reste l’un des témoignages les plus poignants sur le système français de protection de l’enfance.

Dans son message, elle pointe le silence des institutions, ce vide vertigineux qui, pendant cinq ans, a permis à un haut responsable de la protection de l’enfance de conserver ses postes, son pouvoir, et sa façade d’irréprochabilité, malgré des actes gravissimes.

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Un hommage appuyé à ceux qui œuvrent dans l’ombre

Face à l’horreur, Mélissa Theuriau refuse cependant de sombrer dans le désespoir généralisé. Dans son message, elle prend soin de rappeler qu’il existe « tous ceux, toutes celles, qui dédient leur vie » à la protection des plus vulnérables, souvent dans des conditions précaires, sans reconnaissance, mais avec une vocation indéfectible.

Une nuance essentielle pour elle, qui connaît bien les réalités du terrain, et qui refuse de jeter le discrédit sur l’ensemble d’un secteur dont les failles, si graves soient-elles, ne doivent pas écraser les dévouements silencieux.

Une dénonciation, mais aussi une recommandation

Toujours soucieuse de transmettre et d’informer, la journaliste devenue productrice recommande également un ouvrage : Gracier la Bête, de Gabrielle Massat (éditions du Masque). Un polar qu’elle juge puissant et juste, car il aborde avec subtilité les impasses d’un système de protection de l’enfance à bout de souffle.

Cette recommandation n’est pas anodine : elle s’inscrit dans une démarche de sensibilisation, pour que le grand public comprenne les mécanismes, les drames, mais aussi les espoirs qui traversent le parcours des enfants protégés… ou abandonnés par l’institution.

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Une femme discrète, mais déterminée

Si Mélissa Theuriau garde sa vie privée à l’écart du tumulte médiatique, elle n’hésite jamais à sortir de sa réserve lorsqu’il s’agit de défendre une cause qui lui tient à cœur. Mère de deux enfants, Léon (16 ans) et Lila (13 ans), elle sait combien les questions d’éducation, de sécurité et de protection sont essentielles. Son indignation n’est pas de façade. Elle est le reflet d’un engagement sincère, enraciné, constant.

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