Après une semaine d’absence remarquée, Matthieu Delormeau a fait son retour à l’antenne avec un visage encore marqué.

Le chroniqueur de W9 a accepté de lever le voile sur l’accident domestique qui l’a violemment projeté hors des plateaux. Un récit brut, teinté de peur et de lucidité, livré en direct à Cyril Hanouna. Depuis le lundi 8 décembre, Matthieu Delormeau avait disparu des écrans, laissant planer l’inquiétude chez les téléspectateurs comme chez ses collègues. Son retour, ce lundi 15 décembre dans Tout beau, tout neuf, n’est pas passé inaperçu : un œil au beurre noir impressionnant témoignait encore de la violence du choc. Dès les premières minutes, Cyril Hanouna n’a pas caché son inquiétude, soulignant à quel point son chroniqueur semblait « amoché ». Un constat que l’intéressé n’a pas cherché à minimiser.

Une chute brutale dans les escaliers

Le récit de l’accident a glacé le plateau. Matthieu Delormeau raconte une scène aussi banale que terrifiante : un dimanche après-midi, pressé, il descend les escaliers de son immeuble en courant. Arrivé au dernier étage, il pense marcher sur son lacet et perd l’équilibre. La chute est incontrôlable. « Je dévale tout », confie-t-il, se souvenant avoir eu le temps de s’interroger sur l’issue avant de s’écraser violemment au sol. La douleur est immédiate, intense, presque assourdissante.

Des signes inquiétants ignorés sur le moment

Malgré le choc, Matthieu Delormeau minimise d’abord la gravité de la situation. Une arcade sourcilière qui saigne, rien de plus, croit-il. Il remonte chez lui, puis ressort faire quelques courses, tentant de reprendre le cours normal de sa journée. Mais très vite, les symptômes s’aggravent : des maux de tête violents apparaissent, une sensation de chaleur envahit son crâne. Il finit par rentrer chez lui et se coucher, pensant que le repos suffira.

Le réveil qui fait peur

Le lendemain matin, le constat est brutal. En ouvrant les yeux, Matthieu Delormeau réalise que l’un d’eux refuse de s’ouvrir. Face au miroir, l’ampleur des dégâts le sidère : son visage est méconnaissable, bien plus marqué que ce que l’on voit aujourd’hui à l’écran. À cela s’ajoutent des douleurs crâniennes intenses, persistantes, qui ne laissent plus de place au doute. Quelque chose ne va pas.

Le dilemme des soins

Confronté à la réalité du système de soins, le chroniqueur se retrouve face à un choix difficile. À la pharmacie, on lui explique ses options : attendre de longues heures aux urgences ou se tourner vers une clinique privée, pour une somme avoisinant les 3 500 euros. Faute de moyens et de temps, et en l’absence de vomissements — signe souvent associé aux traumatismes graves — il décide de rentrer chez lui, suivant les conseils reçus.

Une semaine sous le signe de la douleur

Les jours qui suivent sont éprouvants. Matthieu Delormeau évoque un traumatisme crânien léger, mais accompagné de maux de tête constants et de vertiges qui ont rythmé toute la semaine. Les nuits sont difficiles, ponctuées de prises répétées de paracétamol pour tenter de calmer la douleur. Avec le recul, il mesure sa chance : ni dents cassées, ni nez fracturé, malgré le bruit terrifiant de l’impact. « Je ne sais même pas comment je m’en suis sorti », reconnaît-il, encore secoué.