Derrière les discours enflammés de l’Assemblée nationale et les engagements politiques tranchés, se cache une femme bien plus discrète sur sa vie privée. Mathilde Panot, icône de la gauche insoumise, intrigue autant qu’elle captive.

Une ascension fulgurante au cœur de l’Assemblée

Depuis 2017, Mathilde Panot incarne l’un des visages les plus emblématiques de La France Insoumise. Élue pour la première fois à 28 ans, elle ne tarde pas à s’imposer dans l’hémicycle comme une oratrice redoutée, plaçant les questions sociales et écologiques au cœur de ses priorités. En 2021, elle succède à Jean-Luc Mélenchon à la tête du groupe parlementaire LFI, devenant ainsi la plus jeune présidente d’un groupe à l’Assemblée nationale.

Diplômée de Sciences Po Paris, titulaire d’un master en relations internationales, la jeune élue s’est forgée une conscience militante dès l’adolescence, multipliant les engagements associatifs, de l’UNEF à ATD Quart Monde. Ce parcours engagé l’a conduite à œuvrer sur le terrain, notamment à travers l’association VoisinMalin, où elle a participé à des actions de santé publique et d’aide sociale dans les quartiers populaires.

Une militante ancrée dans les luttes concrètes

L’engagement de Mathilde Panot ne se limite pas aux discours. En 2015, elle participe à la création de « L’Ère du peuple », structure conçue pour appuyer techniquement la campagne de Jean-Luc Mélenchon, dans une logique de mobilisation citoyenne. Depuis, elle ne cesse de défendre des causes qui lui tiennent à cœur : sortie du nucléaire, justice climatique, droits des femmes et soutien aux territoires marginalisés.

Parmi ses combats les plus marquants, elle a été la première à déposer une proposition de loi pour inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution, bien avant que ce débat n’envahisse l’espace médiatique. Son nom est désormais indissociable de cette revendication féministe majeure, qui dépasse les clivages partisans.

Vie personnelle : un mystère bien gardé

Mais au-delà de la femme politique aguerrie, qui est Mathilde Panot dans l’intimité ? La question taraude aussi bien ses admirateurs que ses détracteurs. À 36 ans, la députée du Val-de-Marne cultive une grande discrétion sur sa vie privée. Ni publication sur ses réseaux sociaux, ni confidences dans les médias : elle protège farouchement cette part de mystère.

Aucune source fiable ne confirme l’existence d’un compagnon. Pourtant, un entretien accordé à Libération en 2022 a fait naître les rumeurs, lorsque la parlementaire a évoqué sa colocation avec plusieurs collègues insoumis. Depuis, la rumeur enfle : certains y voient le signe d’une relation naissante avec l’un d’entre eux. D’autres n’y décèlent qu’un mode de vie militant et fraternel, en phase avec ses idéaux politiques.

Une femme insoumise jusqu’au bout

Là où d’autres figures politiques se livrent volontiers sur leurs relations amoureuses, Mathilde Panot préfère le silence. Ce choix de pudeur alimente l’imaginaire collectif, mais témoigne surtout d’une volonté assumée de séparer la sphère publique de l’intime. Pour elle, l’essentiel reste le combat collectif, et non les curiosités personnelles.