Mathilde, 20 ans, fauchée par un chauffard : le récit d’une matinée tragique où quatre jeunes filles ont été abandonnées à leur sort
Une route ordinaire, un dimanche matin d’hiver, et une vie brutalement fauchée. À Graulhet, la mort de Mathilde, 20 ans, a plongé une ville entière dans la stupeur. Derrière ce drame, une succession de choix irresponsables, une fuite inexpliquée et quatre jeunes filles laissées seules face à l’horreur.
Le dimanche 28 décembre 2025, peu après 8 h 30, les secours sont appelés en urgence route de la Bressolle, à Graulhet. Sur le trottoir, quatre jeunes filles gisent, blessées, certaines grièvement, tandis que le véhicule impliqué a déjà disparu. Très vite, les équipes comprennent qu’il ne s’agit pas d’un simple accident : la violence du choc laisse présager une vitesse excessive et des circonstances particulièrement graves.
Mathilde, 20 ans, victime d’un choc fatal
Parmi les victimes se trouve Mathilde, âgée d’à peine 20 ans. Malgré l’intervention rapide des secours, la jeune femme n’a pas survécu à ses blessures, devenant le visage tragique de ce drame routier. Deux autres passagères, adolescentes, sont prises en charge dans un état grave, tandis qu’une quatrième, choquée, est également hospitalisée. Toutes se trouvaient ensemble au moment de l’accident, dans une matinée qui devait pourtant être ordinaire.
Une scène figée dans le silence après le drame
Au lendemain de l’accident, la route de la Bressolle porte encore les marques visibles de la violence du choc. Des bouquets de fleurs accrochés à un grillage, une bougie posée sur le trottoir et des traces de sang sur le bitume témoignent de la brutalité de l’événement. Les habitants du quartier, sous le choc, s’arrêtent, observent en silence et peinent à comprendre comment une telle tragédie a pu se produire à cet endroit précis.
Un véhicule disparu, un délit de fuite au cœur de l’enquête
Lorsque les secours arrivent sur place, un élément frappe immédiatement les enquêteurs : le véhicule responsable de l’accident n’est plus là. Les jeunes victimes ont été laissées à leur sort, allongées sur le trottoir, sans assistance. Ce délit de fuite constitue l’un des aspects les plus glaçants de l’affaire, renforçant l’indignation et la colère, tant chez les proches que dans l’opinion publique locale.
Vitesse excessive et alcool en cause
Au fil des premières constatations, les circonstances du drame commencent à se préciser. Les enquêteurs évoquent une vitesse manifestement excessive, couplée à une alcoolémie élevée, des éléments qui auraient largement contribué à la perte de contrôle du véhicule. Ces facteurs aggravants dessinent le portrait d’un comportement routier à haut risque, aux conséquences aujourd’hui irréversibles.
Quatre jeunes filles abandonnées après l’impact
L’un des aspects les plus révoltants de ce drame réside dans l’abandon des victimes. Après l’accident, aucune aide n’a été apportée aux jeunes filles blessées, contraintes d’attendre les secours seules, sur le trottoir, dans un état parfois critique. Ce choix, au-delà de l’infraction pénale, soulève une profonde question morale et humaine, tant il accentue la violence déjà subie.
Une enquête pour faire toute la lumière
L’enquête se poursuit afin de reconstituer précisément le déroulement des faits et d’identifier les responsabilités. Les autorités cherchent à établir le rôle exact du conducteur, les conditions de circulation et les instants qui ont précédé la fuite, dans l’objectif de traduire les responsables devant la justice. Pour la famille de Mathilde et pour les proches des blessées, l’attente est lourde, entre douleur, incompréhension et soif de vérité.









