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Marseille : une agence Orpi incendiée après l’affaire autour de Rima Hassan

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L’affaire prend une tournure nationale. Après une altercation verbale survenue à Paris entre deux salariés d’Orpi et l’eurodéputée Rima Hassan, les conséquences continuent de s’étendre, notamment à Marseille où une agence du réseau immobilier a été visée par un incendie.

Dimanche 29 juin, une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montrait une agence Orpi en feu à Marseille. Si certains ont mis en doute l’authenticité de ces images, à commencer par Rima Hassan qui a évoqué une « vidéo générée par intelligence artificielle », le maire du XIIᵉ arrondissement, Sylvain Souvestre, a vivement réagi. Dans un message publié sur X, il fustige ces propos, les qualifiant de « mensonges dangereux » et accusant l’eurodéputée « d’attiser les tensions » en alimentant des théories complotistes.

« Vous êtes un danger pour notre République », a-t-il lancé. Une photo montrant les dégâts visibles de l’incendie a accompagné son message, avec un appel explicite à la responsabilité : « Je vous demande de vous excuser et d’appeler au calme ».

Propos jugés inacceptables et sanctions immédiates

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L’origine de cette affaire remonte au vendredi 27 juin, lorsqu’une altercation a éclaté à Paris devant une agence Orpi. Deux salariés ont interpellé Rima Hassan en pleine rue avec des propos agressifs, captés dans une vidéo publiée ensuite par la députée sur le réseau X. Selon elle, il s’agissait de la seconde fois qu’elle était confrontée à des attaques verbales de la part de cette même agence.

Face à l’ampleur de la polémique, le réseau Orpi a rapidement pris position. Dans un communiqué, il a dénoncé « des propos discriminatoires et menaçants », affirmant que ces comportements « ne reflètent en rien les valeurs d’égalité et de respect » défendues par la marque. Les deux employés concernés ont été licenciés sans délai, une décision saluée par certains mais critiquée par d’autres internautes dénonçant une réaction jugée précipitée.

Un boycott numérique d’une violence inédite

Dans les heures qui ont suivi la diffusion de la vidéo, la page Google de l’agence parisienne concernée a été inondée de commentaires négatifs. Plus de 10 000 avis défavorables ont fait chuter la note moyenne de l’établissement à 1,1 sur 5. Une vague de boycott numérique massive s’est ainsi mise en place, alimentée par les partages viraux et les appels au signalement.

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Des internautes ont même identifié l’un des salariés impliqués, déclenchant une campagne de harcèlement en ligne. Certains messages évoquent sa vie privée et des données personnelles, entraînant de vives inquiétudes sur les dérives possibles de ce lynchage numérique.

Une affaire emblématique des tensions sociales actuelles

Cette séquence dramatique, mêlant confrontation sur la voie publique, représailles virtuelles, incendie criminel et récupération politique, illustre les tensions extrêmes qui traversent actuellement le débat public. Entre liberté d’expression, devoir de réserve, sécurité des employés et responsabilité des figures publiques, les lignes sont floues, et les émotions à vif.

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Dans un contexte déjà saturé de controverses et de défiance, le calme semble aujourd’hui être l’appel le plus urgent. Les élus, comme les responsables d’entreprise et les citoyens engagés sur les réseaux sociaux, sont plus que jamais invités à la modération et à la vigilance.

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