Marion Cotillard répond à Brigitte Macron après sa polémique
Une phrase lâchée à la volée, une caméra qui traîne, et une polémique qui enfle. Après des propos attribués à Brigitte Macron visant des militantes féministes, le monde culturel s’est invité dans le débat.

Marion Cotillard, figure engagée du cinéma français, a choisi de répondre frontalement, transformant l’insulte en manifeste. À l’origine de la controverse, une scène survenue à la sortie d’un théâtre parisien. La veille, quatre militantes féministes avaient interrompu un spectacle humoristique pour dénoncer des accusations visant l’artiste sur scène. Un acte militant qui a divisé. Filmée à la sortie, Brigitte Macron aurait alors qualifié ces femmes de « sales connes », une expression brute qui a immédiatement déclenché un torrent de réactions médiatiques et politiques.
Entre indignation et débat sur les méthodes

Les propos prêtés à la Première dame ont ravivé une fracture profonde autour de la légitimité des actions militantes. D’un côté, ceux qui dénoncent une insulte sexiste, indigne d’une figure institutionnelle. De l’autre, ceux qui défendent une critique sévère des méthodes employées par les militantes. Mais au-delà de la forme, c’est le fond qui interroge : peut-on discréditer une cause en attaquant celles qui la portent ?
Marion Cotillard sort du silence
Face à cette tempête, Marion Cotillard a décidé de ne pas rester spectatrice. Sur Instagram, la comédienne publie un message lapidaire : « Je suis une sale conne… et fière de l’être. » Une phrase volontairement provocatrice, pensée comme un retournement de stigmate. En quelques mots, l’actrice affiche sa solidarité avec les militantes et refuse de laisser l’insulte définir le débat.
Un message politique autant que symbolique

En revendiquant publiquement cette expression, Marion Cotillard transforme l’injure en acte de résistance. Son message dépasse la simple réaction émotionnelle : il s’inscrit dans une tradition militante qui consiste à se réapproprier les mots pour en neutraliser la violence. Pour l’actrice, il s’agit avant tout de défendre la parole des femmes, même lorsqu’elle dérange ou bouscule l’ordre établi.
Une vague de soutiens dans le monde culturel
Dans les heures qui suivent, plusieurs personnalités du monde artistique emboîtent le pas. Actrices, réalisatrices et militantes relaient le message ou expriment leur soutien, dénonçant un climat où la contestation féminine est trop souvent réduite au mépris ou à la caricature. À l’approche des fêtes, cette prise de position collective résonne comme un rappel : les combats sociétaux ne prennent pas de vacances.






