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Manon Aubry : « Pour Noël, on a reçu… » gâtée par les lobbies, ses privilèges d’eurodéputée dévoilés

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Figure combative du Parlement européen, Manon Aubry s’est imposée comme l’une des voix les plus audibles de la gauche radicale.

Entre attaques frontales contre ses adversaires politiques et dénonciation des coulisses bruxelloises, l’eurodéputée insoumise cultive un style direct, parfois clivant, mais assumé, qui ne laisse jamais indifférent.

Élue au Parlement européen en 2019, Manon Aubry incarne la ligne dure de La France insoumise à Bruxelles. Habituée des prises de parole offensives, elle n’hésite pas à interpeller publiquement ses adversaires, qu’il s’agisse de la droite ou de l’extrême droite. Dans l’hémicycle comme sur les plateaux de télévision, la trentenaire s’emploie à démonter ce qu’elle considère comme des impostures politiques.

Cette posture lui vaut une forte exposition médiatique, mais aussi des tensions récurrentes avec certains élus, au premier rang desquels Jordan Bardella, président du Rassemblement national.

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Jordan Bardella accusé d’absentéisme à Strasbourg

Lors d’un débat télévisé très suivi sur France 2, organisé avant les élections européennes, Manon Aubry avait frappé fort. Face caméra, elle avait mis en cause l’activité parlementaire de Jordan Bardella, soulignant le faible nombre d’amendements déposés par l’eurodéputé RN durant son mandat.

En le qualifiant ironiquement de « Barde-pas-là », elle avait provoqué une réaction immédiate de l’intéressé, visiblement agacé par l’attaque personnelle. Une séquence révélatrice d’un duel politique assumé, où chaque camp revendique sa légitimité et son engagement européen.

Mais Manon Aubry ne concentre pas ses critiques uniquement sur ses adversaires idéologiques. Elle dénonce également les privilèges et les pratiques qu’elle observe au sein même des institutions européennes, y compris celles dont bénéficient les eurodéputés.

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Quelques mois après son arrivée à Bruxelles, la députée LFI avait publiquement évoqué les nombreux cadeaux reçus à l’approche des fêtes de fin d’année. Une situation qui, selon elle, illustre l’influence tentaculaire des lobbies au Parlement européen.

Des cadeaux de Noël qui interrogent

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, Manon Aubry avait choisi l’ironie pour faire passer son message. Elle y montrait plusieurs présents envoyés par des représentations diplomatiques et des acteurs influents, se disant à la fois surprise et gênée par cette attention appuyée.

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L’un des cadeaux avait particulièrement marqué les esprits : une bouteille de champagne en provenance de Russie, accompagnée d’une photographie de Vladimir Poutine. Une mise en scène volontairement provocatrice, destinée à alerter sur les stratégies d’influence à l’œuvre à Bruxelles.

Derrière l’humour, le message se voulait sérieux. Manon Aubry expliquait vouloir démontrer l’omniprésence et la créativité des lobbies, notamment lors des périodes symboliques comme Noël. Pour elle, ces pratiques posent un problème démocratique majeur, en brouillant la frontière entre représentation politique et pression privée.

Consciente du caractère embarrassant de la situation, elle soulignait le malaise que ces cadeaux peuvent provoquer chez des élus soucieux de leur indépendance.

Provocation et pédagogie politique

Toujours sur le ton de la dérision, l’eurodéputée avait même proposé de transformer cette réalité en outil pédagogique. Elle avait évoqué l’idée de lancer un “concours du lobby le plus créatif”, invitant les citoyens à réfléchir à ces mécanismes d’influence souvent invisibles.

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Cette sortie, mi-sérieuse mi-taquine, s’inscrivait dans sa stratégie de communication : rendre accessibles des enjeux complexes tout en interpellant l’opinion publique.

Ce type de prise de parole n’est pas sans conséquences. Manon Aubry a souvent été recadrée, y compris par des figures médiatiques et politiques, y compris dans son propre camp. Mais loin de s’en excuser, elle revendique une forme de radicalité qu’elle juge nécessaire pour faire bouger les lignes.

En multipliant les attaques contre ses adversaires et en exposant les coulisses du pouvoir européen, l’eurodéputée assume un rôle de lanceuse d’alerte, quitte à susciter la polémique.

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