Malgré la condamnation de Marine Le Pen, Jordan Bardella a insisté pour que son chef de cabinet au RN soit aussi payé par le Parlement européen
À peine dix jours après le jugement marquant du tribunal correctionnel de Paris concernant les contrats fictifs au sein du Rassemblement National, une révélation du Canard Enchaîné vient secouer davantage le paysage politique.
Le 26 mars 2025, juste avant le verdict impliquant Marine Le Pen et 24 membres du RN, le Parlement européen a de nouveau rejeté la possibilité pour Jordan Bardella d’employer François Paradol, son chef de cabinet au parti, en tant qu’assistant parlementaire.
Nouveau rebondissement dans l’affaire des contrats fictifs
Le Parlement européen, par la voix de son secrétaire général, Alessandro Chiocchetti, a clairement exprimé ses réticences quant à l’embauche de François Paradol. La raison ? Un « risque d’irrégularité financière non acceptable », en raison des multiples casquettes que Paradol devrait porter. Ce dernier, envisagé pour travailler à temps partiel pour le RN et en tant qu’assistant parlementaire à Bruxelles, ne pourrait garantir une séparation claire des activités politiques et administratives selon Bruxelles.
Des implications lourdes pour le Rassemblement National
Cette décision du Parlement fait écho au récent jugement contre Marine Le Pen, soulignant une fois de plus les problèmes de gestion des fonds et des ressources humaines au sein du RN. Avec une peine de prison et une inéligibilité pour Le Pen, le parti se trouve sous un feu roulant de critiques et de surveillances juridiques.
Les craintes de récidive au cœur des préoccupations
La décision du Parlement européen n’est pas isolée mais s’inscrit dans une logique de prévention de récidive, pointée par le tribunal de Paris lors de la condamnation de Le Pen. L’Europe manifeste ainsi une vigilance accrue face aux risques de détournement de fonds, écho direct aux accusations portées contre les membres du RN.