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Macron étrillé, Le Pen louée, le PSG pour le consoler…Les cinq points à retenir du livre de Sarkozy écrit en prison

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Vingt jours derrière les barreaux : c’est cette parenthèse inédite que Nicolas Sarkozy raconte dans Le Journal d’un prisonnier, publié ce mercredi chez Fayard.

Entre moments d’introspection, confidences politiques et règlements de comptes, l’ancien président livre un récit dense, parfois amer, souvent surprenant. Voici les points majeurs qui émergent de sa lecture. Sous le matricule 320535, Nicolas Sarkozy décrit avec précision son entrée dans la cellule n°11, un espace de douze mètres carrés où il découvre un matelas « dur comme une table » et une nourriture qu’il juge immangeable, au point de ne consommer que laitages, barres de céréales, eau ou jus de pomme. Le « gris » de la prison, son bruit constant et sa monotonie rythment ses journées, rompus seulement par les visites : sa famille, ses avocats, le directeur de la Santé, l’aumônier… et même le garde des Sceaux Gérald Darmanin.
Ses échappées ? L’écriture, la prière — « première expérience positive » de son incarcération — et une discipline sportive stricte, seul dans la salle dédiée. Quant à son premier soir, il le qualifie de « miracle » : la retransmission du match du PSG sur Canal+ parvient à lui apporter un bref moment de normalité.

Une droite à reconstruire, quitte à bousculer les tabous

L’un des passages les plus commentés de l’ouvrage concerne son échange avec Marine Le Pen. Celle-ci l’interroge sur une éventuelle alliance républicaine contre le RN. La réponse est tranchante : « Non, et je l’assumerai publiquement ».
Pour Nicolas Sarkozy, exclure le RN du champ républicain serait une erreur. Il prône une reconstruction de la droite “sans exclusive et sans anathème”, un positionnement qui rompt avec ses prises de position de 2017 et 2022, lorsqu’il avait appelé à voter pour Emmanuel Macron au second tour.

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Soutiens, déceptions et messages à sa famille politique

Dans son récit de 213 pages, l’ancien président dresse une cartographie précise de ses alliés… et de ceux qui, selon lui, ont failli.
Il félicite Michel Barnier, seul responsable LR à avoir demandé à lui rendre visite en détention, ainsi qu’Henri Guaino pour son soutien constant.
À l’inverse, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez sont épinglés pour leur prudence, jugée trop confortable. Gérard Larcher obtient davantage de considération pour avoir dénoncé publiquement le caractère problématique de l’exécution provisoire.

Une amitié brisée avec Emmanuel Macron

Sarkozy s’attarde longuement sur la distance prise avec Emmanuel Macron. Avant son incarcération, il dit n’avoir “guère envie d’une discussion amicale” avec le président.
Le point de rupture ? Le retrait de sa Légion d’honneur, décidé après sa condamnation.
L’ancien chef d’État raconte n’avoir reçu aucun appel explicatif, ce qu’il voit comme une marque d’insincérité. Macron se serait excusé plusieurs mois plus tard, reconnaissant une gestion maladroite. Sarkozy affirme l’avoir écouté « sans être convaincu » et assure avoir “tourné la page de leur amitié” tout en refusant de tomber dans une opposition systématique.

Une relation explosive avec la justice

L’un des fils rouges du livre est sa vision extrêmement critique de l’institution judiciaire. Nicolas Sarkozy parle :

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  • de “dérive judiciaire”,

  • d’« injustice »,

  • d’une décision empreinte d’une “brutalité inouïe”,

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  • d’un « scandale sans précédent ».

Il vise notamment le Syndicat de la magistrature et la présidente du tribunal qui l’a condamné, qu’il ne nomme jamais mais dont il fustige la froideur. Il estime être jugé pour ce qu’il représente, non pour ce qu’il a fait, et dit travailler à sa “réhabilitation complète”.

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