L’influenceur algérien Mahdi B. interpellé après avoir insulté des policiers dans une vidéo
L’affaire a rapidement pris une dimension politique et judiciaire. Un influenceur algérien, déjà connu des tribunaux, a été interpellé après la diffusion d’une vidéo le montrant insultant des policiers en plein contrôle à Paris.

Un nouvel épisode qui relance le débat sur les récidives, l’exécution des OQTF et l’impact des réseaux sociaux. Ce mardi 23 décembre, Laurent Nuñez a confirmé l’interpellation, dans la nuit, de Mahdi B., influenceur algérien âgé de 29 ans. L’annonce a été faite directement sur le réseau social X, où le ministre a précisé que cette arrestation faisait suite à la diffusion d’une vidéo devenue virale au cours du week-end.
Une vidéo tournée lors d’un contrôle de police à Paris

Les faits remontent au dimanche 21 décembre. Dans le quartier de Châtelet, en plein cœur de Paris, l’influenceur s’était filmé lors d’un contrôle de police. On l’y voit proférer des insultes à l’encontre des fonctionnaires, une séquence largement relayée sur les réseaux sociaux, provoquant de nombreuses réactions.
L’ouverture rapide d’une enquête judiciaire
Ancien préfet de police de Paris, Laurent Nuñez a indiqué avoir effectué un signalement immédiat, entraînant l’ouverture d’une enquête judiciaire. Cette procédure vise à établir précisément les circonstances des faits, mais aussi à déterminer les qualifications pénales susceptibles d’être retenues à l’encontre de l’influenceur.
Un passé judiciaire déjà lourd

Mahdi B. n’en est pas à sa première confrontation avec la justice. Il avait été condamné en début d’année par le tribunal judiciaire de Bobigny à huit mois de prison ferme pour apologie du ter*orisme. À l’issue de cette condamnation, une obligation de quitter le territoire français (OQTF) lui avait été notifiée par la préfecture.
Malgré cette décision, l’influenceur avait de nouveau été interpellé en juin dernier. Alors qu’il se trouvait au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, il avait encore été mis en cause pour des faits d’apologie du ter*orisme. Un épisode qui interroge sur l’effectivité des mesures d’éloignement.






