« Les deux premières choses que font les clandestins à leur arrivée en France… », un juriste tire la sonnette d’alarme
En cette rentrée, la question de l’immigration s’impose de nouveau comme un sujet brûlant dans le débat public. Entre les forums organisés par les chaînes d’information et les prises de position politiques, les discussions s’enflamment. L’intervention d’Amine Elbahi sur CNEWS, samedi 27 septembre, a particulièrement marqué les esprits.
Sur le plateau, le juriste et chroniqueur a lancé une formule choc : « Les deux premières choses que font les clandestins à leur arrivée en France, c’est de souscrire à l’Aide médicale d’État (AME) et d’inscrire leurs enfants à l’école. » Une phrase qui a aussitôt divisé les invités comme les téléspectateurs. Certains y ont vu un constat lucide, d’autres une caricature alarmiste de la réalité migratoire.
Le coût et la soutenabilité du système
Pour Amine Elbahi, ces démarches posent une vraie question de soutenabilité. L’AME, qui offre un accès aux soins pour les étrangers en situation irrégulière, coûte plus d’un milliard d’euros par an à l’État. Il rappelle que si ce dispositif est jugé indispensable par ses défenseurs pour des raisons sanitaires et humanitaires, il constitue selon lui un « facteur d’attractivité » pour l’immigration illégale. Sur la scolarisation, il alerte également sur la saturation des établissements, notamment dans les petites communes déjà en difficulté.
Une ligne de fracture républicaine
La scolarisation des enfants sans distinction de statut administratif reste un pilier de la République française. La loi impose que tout enfant présent sur le territoire ait accès à l’école, un droit considéré par beaucoup comme intouchable. Pourtant, les critiques estiment que ce principe aggrave la pression sur un système éducatif fragilisé. Le juriste ne plaide pas pour une remise en cause de ce droit fondamental, mais pour une réflexion plus large sur la capacité réelle du pays à absorber de nouveaux arrivants.
Un débat qui dépasse le cas Elbahi
En lançant son avertissement, Amine Elbahi résume une inquiétude grandissante : « On ne peut pas éternellement faire l’autruche. Il faut avoir le courage de dire que notre modèle d’accueil atteint ses limites. »