Le supermarché Leclerc situé en plein cœur de Brest a récemment fait face à des sanctions judiciaires sévères.

Ce jeudi 16 janvier 2025, le tribunal correctionnel a imposé une amende substantielle à l’établissement pour des pratiques commerciales jugées trompeuses, marquant ainsi un nouveau chapitre dans la lutte contre la désinformation commerciale.

Cette affaire souligne l’importance de la transparence dans la présentation des produits aux consommateurs, en particulier ceux qui privilégient les achats locaux.

Une tromperie récidiviste mise à nu

Au cœur de cette controverse, la présentation des produits du rayon fruits et légumes a été particulièrement critiquée.

Les inspecteurs de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) ont découvert que les produits prétendument locaux provenaient en réalité de régions éloignées, voire de l’étranger.

Ce manquement n’est pas nouveau pour ce magasin, qui avait déjà été épinglé pour des faits similaires dans le passé, impliquant cette fois des kiwis et des fruits exotiques.

Des étiquettes trompeuses et des conséquences légales

Les étiquettes, trop petites pour être facilement lues par les consommateurs pressés, ont contribué à cette tromperie. La juge a souligné que cette pratique visait délibérément à induire en erreur les consommateurs désireux de soutenir l’économie locale.

Face à cette récidive, le tribunal a réagi avec fermeté, infligeant une amende de 20 000 euros à la société SAS Brest Distribution, gestionnaire du supermarché. Ce jugement s’inscrit dans un contexte où la vigilance des consommateurs est de plus en plus sollicitée.