Dans un incident singulier survenu à Saint-Astier, en Dordogne, Lilian Moyen a fait une découverte des plus inattendues dans une tarte aux pommes achetée chez Leclerc.

Au moment de savourer ce dessert, il est tombé sur un objet étranger : un stylo bille orange, légèrement fondu, inséré entre la pâte et le moule en aluminium de la tarte. Cette surprenante trouvaille, loin de correspondre à une fève traditionnellement cachée dans les galettes des rois en janvier, a immédiatement soulevé des inquiétudes quant à la sécurité et l’hygiène des produits alimentaires vendus en grande surface.

Réagissant à cette situation inhabituelle, Lilian s’est rapidement rendu au supermarché pour signaler le problème. Sur place, une responsable des questions d’hygiène et de sécurité l’a reçu et promis de faire remonter l’information au fabricant des tartelettes, l’entreprise Pasquier.

Cependant, la réponse de cette dernière a été pour le moins décevante pour le consommateur : on lui a indiqué que l’entreprise se dégageait de toute responsabilité, arguant que leur système de contrôle qualité aurait normalement dû détecter la présence de tout objet étranger dans le produit.

Face à cette situation, le magasin Leclerc a offert un maigre dédommagement à Lilian Moyen : le remboursement de la tarte sur sa carte de fidélité et une proposition de carte-cadeau d’une valeur de 10 euros. Une offre que Lilian a refusée, estimant qu’elle ne compensait pas le manque de sérieux pris par l’affaire et espérant surtout obtenir des explications satisfaisantes.

Julien Bonnafoux, directeur du Leclerc concerné, a lui aussi décliné toute responsabilité, insistant sur le fait que si le stylo avait été soumis à une cuisson, il aurait fondu, ce qui, selon lui, n’était manifestement pas le cas.

Cet incident soulève de sérieuses questions sur la sécurité alimentaire et les processus de contrôle qualité au sein de l’industrie agroalimentaire. Pour Lilian Moyen et de nombreux autres consommateurs, la confiance dans ces processus est ébranlée, laissant place à une demande croissante de transparence et de responsabilité de la part des fabricants et distributeurs de produits alimentaires.