Après plusieurs mois sous haute tension, Léa Salamé a marqué une pause symbolique à l’antenne du 20 heures de France 2.

Son départ temporaire pour les fêtes a ravivé interrogations et commentaires, tant la journaliste a été exposée depuis sa prise de fonction. Retour sur une séquence médiatique scrutée de près.

Ce jeudi 18 décembre 2025, Léa Salamé a quitté le plateau du journal de 20 heures de France 2 pour une coupure de fin d’année attendue. Face aux caméras, la journaliste a sobrement passé le relais à Jean-Baptiste Marteau, avant d’annoncer son retour à l’antenne après les fêtes. En remerciant les téléspectateurs pour leur accueil depuis plus de trois mois, ses mots ont aussitôt été interprétés comme le signe d’un moment charnière, déclenchant une vague de réactions sur les réseaux sociaux et dans les sphères médiatiques.

Une succession de débuts sous pression

Nommée en septembre dernier pour succéder à Anne-Sophie Lapix, Léa Salamé abordait cette nouvelle étape comme un tournant majeur de sa carrière. Mais ce qui devait incarner une transition prestigieuse s’est rapidement transformé en exercice éprouvant. Dès ses premières semaines, la journaliste de 46 ans a dû composer avec une exposition extrême et une exigence redoublée, propre au journal télévisé le plus regardé de France.

Très vite, plusieurs maladresses en direct ont alimenté les critiques. Question jugée trop intrusive posée à Marion Cotillard, confusion entre les noms de Dominique Bernard et Samuel Paty, ou encore erreur entre Henri Guaino et Claude Guéant : chaque faux pas a été amplifié, commenté et disséqué. Ces incidents, parfois mineurs dans le rythme quotidien d’un JT, ont pourtant contribué à fragiliser l’image de la présentatrice.

Un découragement exprimé en privé

Selon des informations relayées par la presse, Léa Salamé aurait traversé une période de doute durant l’automne. À ses proches, elle aurait confié son épuisement moral, évoquant un sentiment de payer pour des polémiques qui la dépassaient. Lors des vacances de la Toussaint, ces confidences traduisaient une lassitude bien réelle face à la violence de certaines critiques et à la pression constante qui accompagne ce poste emblématique.

Malgré les turbulences, la direction de l’information de France Télévisions se veut rassurante. Alexandre Kara, patron de l’information du service public, a récemment souligné l’humilité et la combativité de la journaliste. Il rappelle que Léa Salamé considérait ses débuts comme une phase d’observation, reconnaissant elle-même les pièges liés à une prise de fonction aussi exposée. Touchée par les attaques, notamment sur les réseaux sociaux qu’elle continue de fréquenter, elle n’en resterait pas moins déterminée.