Le suspect des incendies de Los Angeles, né et élevé en France, risque jusqu’à…
Les flammes avaient dévasté Los Angeles, laissant derrière elles des quartiers en cendres, des milliers de maisons détruites et douze morts. Aujourd’hui, un homme est accusé d’être à l’origine de ce drame : Jonathan Rinderknecht, un Franco-Américain de 29 ans, désormais inculpé pour plusieurs chefs d’incendie criminel.
Le « Palisades Fire », survenu au début de l’année, est décrit par les autorités comme l’un des pires incendies de l’histoire récente de Los Angeles. Parti dans les collines surplombant Pacific Palisades, le feu s’est propagé à une vitesse fulgurante, ravageant des zones résidentielles entières, dont Malibu, et provoquant la mort de douze personnes. Au total, 31 décès ont été recensés dans les incendies ayant touché la région. Des milliers d’habitations ont été réduites en cendres, laissant des familles entières sans abri.
Un suspect inattendu
Les enquêteurs ont rapidement identifié Jonathan Rinderknecht, chauffeur Uber vivant aux États-Unis mais né et grandi en France. Lors de ses premiers interrogatoires, il a indiqué parler « un Français courant » et aurait confié s’être inspiré d’un morceau de rap intitulé “Feu-Bi”, de Josman. Ce détail a intrigué les enquêteurs, qui cherchent encore à comprendre le sens exact de cette référence musicale dans le geste présumé de l’accusé.
Des preuves accablantes
Selon les éléments de l’enquête, le soir du Nouvel An, Rinderknecht aurait déposé des clients dans les montagnes surplombant Los Angeles, avant de demeurer sur place. Les données de géolocalisation de son téléphone montrent qu’il se trouvait à seulement dix mètres du point de départ du feu. Fait troublant : il aurait lui-même appelé les secours quelques minutes plus tard pour signaler l’incendie. Les autorités estiment qu’il pourrait avoir tenté de brouiller les pistes en jouant les témoins.
Des chefs d’accusation lourds
Le ministère américain de la Justice a annoncé que le jeune homme est désormais inculpé de trois chefs d’accusation :
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incendie criminel affectant une propriété utilisée dans le commerce interétatique,
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incendie volontaire de forêt,
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destruction de biens par le feu.
S’il est reconnu coupable, il encourt jusqu’à 45 ans de prison fédérale, la peine minimale étant fixée à cinq ans. Le procureur fédéral Bill Essayli a souligné la gravité du drame : « L’inconscience d’une seule personne a causé la mort et des destructions massives à Pacific Palisades. »