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Le Sénat coupe les avantages des ex-Présidents et Premiers ministres: « Personne n’est aux restos du coeur »

Le Sénat a pris une décision notable en adoptant un amendement au projet de loi de finances pour 2025 qui supprime les allocations réservées aux anciens présidents et Premiers ministres de la République.

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Cette mesure, qui vise à réduire les dépenses publiques annuelles de 2,8 millions d’euros, pourrait marquer un tournant significatif dans la gestion des avantages accordés aux ex-dirigeants français.

Une Décision de Grande Portée

L’amendement proposé par la sénatrice Nathalie Goulet entend réformer radicalement les privilèges post-mandat des anciens hauts dirigeants, qui bénéficiaient jusqu’alors de divers avantages comme une voiture avec chauffeur et un secrétariat. Ces avantages ont été perçus comme disproportionnés, surtout au vu de l’augmentation de 11% des crédits entre 2022 et 2023, période pendant laquelle le nombre d’ex-Premiers ministres a légèrement diminué.

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Réactions et Conséquences

Cette mesure a suscité des réactions diverses, notamment sur le plateau de l’émission « Les Grandes Gueules », où l’enseignante Barbara Lefebvre a critiqué le cumul des retraites par ces anciens dirigeants. « François Hollande il a sa retraite de président, de député, d’autres des retraites de Premier ministre, là il y a des abus! » a-t-elle déclaré, soulignant que même une économie de 2,8 millions d’euros est significative pour les contribuables.

Sécurité et Vie Privée

Le débat sur la sécurité des anciens dirigeants a également été soulevé. Olivier Truchot a remis en question la nécessité de maintenir une sécurité renforcée pour des figures telles qu’Edith Cresson ou Jean-Marc Ayrault, arguant que d’autres, comme l’ex-ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, circulent sans protection rapprochée malgré des rôles précédemment exposés.

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Vers une Validation Finale

Avant de devenir loi, l’amendement doit encore être approuvé par l’Assemblée nationale. Si adopté, il réduira significativement les avantages accordés aux anciens présidents, qui seront limités à un cabinet de trois membres et un agent de service après cinq ans de la fin de leur mandat, comparativement à la situation actuelle où certains, comme Nicolas Sarkozy et François Hollande, jouissent d’un support plus étendu.

Cet amendement, s’il est adopté par l’Assemblée nationale, pourrait non seulement alléger le fardeau fiscal des Français mais aussi rétablir une certaine équité dans la reconnaissance des services rendus par les anciens dirigeants, en alignant leurs avantages post-mandat sur leurs réels besoins et contributions continues à la société.

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