Le salaire de Laurent Ournac dans Camping Paradis fait débat après les révélations d’un producteur
L’argent des stars reste un sujet aussi fascinant que tabou. Lors de son passage remarqué dans l’émission « Chez Jordan », Jean-Luc Azoulay, figure historique de la télévision française, a levé un coin du voile sur les cachets parfois astronomiques des personnalités du petit et du grand écran. Entre transparence assumée et révélations discrètes, les salaires évoqués donnent le tournis.
À 75 ans, Jean-Luc Azoulay reste un acteur influent du paysage audiovisuel français. Connu pour avoir produit le mythique Club Dorothée, il ne s’est pas dérobé lorsqu’il a été interrogé sur ses revenus. « J’ai un salaire entre 5 000 et 6 000 euros », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que ses droits d’auteur font toute la différence. Selon les périodes, il peut percevoir jusqu’à 60 000 euros mensuels, notamment lors de rediffusions ou de ventes de programmes.
Un revenu variable, presque imprévisible, qu’il compare à un jeu de hasard, alternant entre les périodes creuses et les bons coups. Une honnêteté rare dans un univers où les finances restent souvent dissimulées derrière les projecteurs.
Laurent Ournac : 100 000 euros par épisode ?
La discussion s’est ensuite orientée vers Laurent Ournac, acteur phare de Camping Paradis sur TF1. Jean-Luc Azoulay, prudent, a d’abord affirmé ne pas connaître précisément les cachets de l’acteur. « Je ne surveille pas ces chiffres-là », a-t-il éludé, affirmant laisser cette tâche à ses équipes.
Mais lorsque l’animateur Jordan de Luxe évoque une estimation de 100 000 euros par épisode, le producteur acquiesce sobrement : « Ce serait logique. » Une réponse qui, sans valider officiellement l’information, confirme implicitement que les revenus de certaines stars du petit écran atteignent des sommets, proportionnels à leur notoriété et à la longévité de leur programme.
Catherine Deneuve : une icône au cachet royal
C’est toutefois en évoquant Catherine Deneuve que Jean-Luc Azoulay a lâché la révélation la plus fracassante. Pour son rôle dans Les Liaisons Dangereuses, la légende du cinéma aurait touché pas moins de 500 000 euros. Un montant exceptionnel, même dans un milieu où les chiffres flambent facilement pour les grands noms.
« Elle les valait », affirme sans hésiter le producteur. Une déclaration qui souligne la place singulière qu’occupe Deneuve dans le cinéma français, à la fois symbole d’élégance, de longévité et de puissance commerciale.
Ce cachet illustre la hiérarchie bien ancrée dans le milieu artistique, où le prestige d’une actrice peut faire exploser les grilles habituelles de rémunération. Un fossé évident entre les stars établies du grand écran et les figures populaires de la télévision.
Des écarts de salaires qui dérangent
Si ces montants impressionnent, ils ne sont pas sans créer le malaise. Dans une industrie où la majorité des artistes et techniciens luttent pour des revenus décents, de telles révélations peuvent choquer. D’autant plus que la transparence salariale reste un tabou tenace dans le monde du spectacle, souvent écartée par pudeur ou par crainte de réactions négatives.
Azoulay, en révélant ces chiffres, soulève un débat latent : peut-on encore dissocier la reconnaissance artistique de sa traduction financière ? Dans un univers où la visibilité est monnayée à prix d’or, et où le prestige détermine la valeur, ces écarts ne font que refléter un système déjà bien ancré.
Un miroir du star-system français
Ces confidences rappellent que les coulisses du divertissement ne sont pas seulement faites de glamour, mais aussi d’enjeux économiques colossaux. Si certains comédiens vivent dans une relative discrétion, d’autres bénéficient de cachets qui soulignent leur poids dans l’industrie.