15 49.0138 8.38624 1 1 10000 1 https://fr.housetherapie.com 300
Publicité:
Publicité:

Le luxueux Palais Vivienne de Pierre-Jean Chalençon vendu aux enchères pour 8 millions d’euros

Publicité:

En pleine tourmente financière, Pierre-Jean Chalençon a vu s’effondrer l’un des symboles majeurs de sa réussite : le prestigieux Palais Vivienne.

Malgré plusieurs tentatives pour éviter le pire, l’ancien visage d’“Affaire conclue” a dû assister, impuissant, à la vente judiciaire de son hôtel particulier, un tournant lourd de conséquences.

La vente du somptueux Palais Vivienne, un hôtel particulier de 506 m² niché au cœur du 2e arrondissement de Paris, marque l’aboutissement d’années de tensions entre le collectionneur et sa banque. Malgré sa notoriété et sa passion pour les objets napoléoniens, Pierre-Jean Chalençon, étranglé par les dettes, n’a pas pu empêcher la mise en adjudication du bien début novembre. Le bâtiment, acquis il y a dix ans pour 4,5 millions d’euros, représentait pourtant l’une des pièces maîtresses de son patrimoine.

Publicité:

Trois audiences et un dernier espoir écarté

Avant la vente effective, deux audiences avaient été reportées à sa demande. Il affirmait pouvoir trouver une solution, soit en vendant lui-même le palais “à l’amiable”, soit en débloquant de nouveaux financements. Mais ces pistes n’ont finalement jamais abouti, laissant la procédure suivre son cours. Le 6 novembre, aucune offre concurrente ne s’est présentée, malgré l’intérêt initial de plusieurs acheteurs au début du processus judiciaire.

Une vente éclair… au profit de la banque

Face au silence des enchérisseurs, Swiss Life, créancière principale du collectionneur, a saisi l’occasion. En seulement 90 secondes, la banque a racheté le Palais Vivienne pour 8 millions d’euros, soit son prix de mise à prix. Une issue expéditive qui symbolise l’impasse financière dans laquelle Pierre-Jean Chalençon était plongé, malgré sa médiatisation et ses tentatives pour sauver ce joyau du XVIIIe siècle.

Des dettes toujours colossales

Publicité:

Contrairement à ce qu’il espérait, cette vente ne met pas un terme à ses obligations financières. Les dettes qu’il doit à Swiss Life avaient été évaluées à 9,4 millions d’euros début 2024, intérêts compris, et celles-ci continuent de croître. L’établissement bancaire pourrait ainsi encore réclamer près de 2 millions d’euros supplémentaires, prolongeant un feuilleton judiciaire déjà éprouvant.

Publicité:

Merci pour le partage!