« Le début d’une… » : Serge Lama prêt à tout quitter pour Nana Mouskouri, entre obsession inavouable et infidélité
Ils se sont rencontrés dans les années 1960 et, depuis, leur lien n’a jamais cessé de fasciner.

Ce jeudi 13 novembre 2025, Paris Match consacre un dossier à la relation singulière et profondément respectueuse qui unit Serge Lama et Nana Mouskouri depuis plus de soixante ans. À cœur ouvert, l’interprète de Je suis malade revient sur ce coup de foudre artistique et sentimental qu’il n’a jamais vraiment oublié.
Lorsque Serge Lama découvre Nana Mouskouri dans les années 60, c’est un choc absolu. Sa voix, sa présence, son mystère… tout l’envoûte. « Ce fut un choc émotionnel, le début d’une passion », confie-t-il aujourd’hui. Épris dès les premières notes, il tente à plusieurs reprises de séduire la chanteuse grecque, mais se heurte à ses refus. Même en 1979, alors qu’il est marié à Michèle Pothier et qu’il vit une liaison intense avec l’actrice Sophia Loren, il tente une ultime approche.

Serge Lama ne cache rien : à cette époque, il entretient une liaison fougueuse avec une légende du cinéma. « Je vivais une histoire d’amour avec Sophia Loren », dit-il, reconnaissant avoir cédé sous l’insistance passionnée de l’actrice. Une aventure qu’il décrit comme un “cataclysme”, unique et fulgurante, mais aussi déséquilibrée : « Elle était trop grande pour moi, une star mondiale, et moi un petit chanteur français. »
C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’il contacte Nana Mouskouri pour lui proposer une une de Paris Match. Elle avoue avoir été troublée : « Je me suis demandée si cela ne pouvait pas devenir plus grand entre nous. » Une confidence qui amuse aujourd’hui Serge Lama, ravi de ces souvenirs croisés.
L’amour, la fidélité… et les contradictions
Si Nana Mouskouri l’avait voulu, Serge Lama l’admet : il aurait tout quitté, même Sophia Loren. Mais il restait attaché à Michèle, sa première épouse, dont il ne pouvait se résoudre à se séparer. « Je ne pouvais pas quitter ma femme, que j’aimais beaucoup », explique-t-il en reconnaissant avoir été “un vrai coureur”, pris entre passions brûlantes et loyautés intimes.

De son côté, Nana Mouskouri évoque une autre manière d’aimer : douce, discrète, jamais imposée. « Je n’aurais jamais pu m’imposer à quelqu’un », dit-elle, tout en affirmant n’avoir jamais fermé la porte à une relation avec Serge Lama. Simplement, sa vie était trop compliquée à cette époque-là.
Entre eux, il n’y a jamais eu d’histoire d’amour au sens strict, mais un lien inaltérable fait d’admiration, de douceur et de souvenirs partagés. Un attachement profond, né de la musique et de l’estime, qui n’a cessé de se renforcer au fil des décennies.






