Le 10 septembre approche… Raphaël Glucksmann surprend tout le monde avec sa décision inattendue
Dans un climat politique tendu, Raphaël Glucksmann tente de se démarquer au sein de la gauche. Alors que certains partis appellent à bloquer le pays le 10 septembre, le fondateur de Place publique refuse cette option et plaide pour la stabilité, face aux incertitudes autour de l’avenir du gouvernement.
Invité sur France 2, Raphaël Glucksmann a affirmé qu’il ne soutiendrait pas le mouvement de grève et de blocage prévu le 10 septembre. Pour lui, “le but, ce n’est pas le chaos”, rappelant que le Premier ministre François Bayrou pourrait déjà être contraint de quitter Matignon le 8 septembre. Dans ce contexte, l’eurodéputé estime inutile d’ajouter de la paralysie à une situation déjà fragile.
Une alternative à la dissolution
Glucksmann a également pris position contre une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. Il dit “préférer” la nomination d’une personnalité issue de la gauche à Matignon, même s’il reconnaît qu’aucune majorité ne permettrait aujourd’hui de gouverner uniquement à gauche. Selon lui, l’heure n’est pas aux calculs partisans, mais à la recherche d’une méthode de gouvernance capable de rassembler.
L’appel à l’humilité politique
Au-delà de ses désaccords stratégiques, le leader de Place publique a insisté sur un impératif moral : la classe politique doit “faire preuve d’humilité” face à la crise institutionnelle. Il appelle ses pairs à se concentrer sur les responsabilités immédiates plutôt que sur les batailles de leadership.
La priorité donnée à la stabilité budgétaire
Enfin, Glucksmann met en avant une exigence de stabilité. Selon lui, il est urgent d’élaborer un budget équilibré qui tienne compte du poids de la dette tout en restant socialement juste. Pour cela, il plaide pour une période d’au moins un mois où l’ensemble des forces politiques se testeraient sur leur capacité à gouverner dans l’intérêt général, loin des appels au blocage.