L’ayant beaucoup côtoyé, Rachida Dati (60 ans) avoue sur Macron : « Ce que j’aime chez lui, c’est sa… »
Invitée sur le plateau de Vivement dimanche, Rachida Dati a livré un témoignage rare et sans fard sur Emmanuel Macron. Entre différences assumées et estime réciproque, la ministre de la Culture a surpris par la sincérité de ses propos, esquissant un portrait nuancé du chef de l’État, loin des postures politiques habituelles.
Face à Michel Drucker, Rachida Dati n’a pas cherché à masquer la complexité de sa relation avec Emmanuel Macron. Elle a rappelé l’avoir connu bien avant son accession à l’Élysée, à l’époque où elle occupait les fonctions de garde des Sceaux. Dès leurs premiers échanges, leurs trajectoires respectives apparaissent différentes, presque opposées. « On n’a pas les mêmes univers », reconnaît-elle, soulignant des parcours, des références et des sensibilités distincts, sans jamais y voir un obstacle insurmontable.
Des divergences assumées, un lien préservé
L’ancienne ministre ne nie pas les désaccords qui ont pu jalonner leur relation. Ils se sont parfois affrontés politiquement, mais sans jamais rompre le fil du respect mutuel. Pour Rachida Dati, cette capacité à s’opposer sans se disqualifier constitue un socle essentiel de leur relation, rare dans un univers politique souvent dominé par la brutalité verbale et les ruptures définitives.
Parmi les traits qu’elle admire chez Emmanuel Macron, Rachida Dati met en avant une qualité qu’elle juge précieuse : sa curiosité intellectuelle et humaine. À ses yeux, cette disposition permet d’écouter, de questionner et de confronter les points de vue sans les caricaturer. Une attitude qu’elle estime trop peu répandue dans le monde politique et qui, selon elle, favorise un dialogue réel, au-delà des clivages partisans.
Une relation fondée sur l’échange plutôt que l’autorité
La ministre de la Culture a également tenu à déconstruire l’image d’un président autoritaire. Elle décrit un Emmanuel Macron qui privilégie la discussion, interroge ses interlocuteurs et échange sans hausser le ton. « Il ne m’engueule pas », confie-t-elle, insistant sur une relation professionnelle directe, respectueuse et dépourvue de rapports de force inutiles. Un mode de fonctionnement qu’elle dit apprécier profondément.
Rachida Dati est allée plus loin encore, en évoquant l’homme derrière la fonction. Un terrain rarement exploré publiquement, surtout lorsqu’il s’agit d’Emmanuel Macron. Elle affirme aimer « l’homme qu’il est », mettant en avant une qualité qui résonne particulièrement avec sa propre personnalité : une endurance hors norme. Selon elle, le chef de l’État ne se laisse ni abattre ni décourager, même face aux tempêtes politiques.
Une ténacité qui force l’admiration
Cette capacité à encaisser les coups sans renoncer constitue, pour Rachida Dati, un trait de caractère déterminant. Elle y voit une force intérieure qui explique en partie la longévité politique d’Emmanuel Macron dans un contexte souvent hostile. Une ténacité qu’elle admire et qu’elle considère comme un moteur essentiel dans l’exercice du pouvoir.
Ces déclarations ont naturellement suscité de nombreuses réactions. Rares sont les responsables politiques à s’exprimer avec une telle franchise sur Emmanuel Macron, encore plus lorsqu’ils appartiennent à une autre famille politique. Michel Drucker, conscient de la portée de ces propos, a laissé Rachida Dati dérouler son analyse sans l’interrompre, donnant à cet échange un ton singulier.









