Laurence Boccolini victime de vol et moquée par les témoins, elle est sous le choc : « Bien fait pour elle »
Avec sa voix unique et son tempérament affirmé, Laurence Boccolini a su s’imposer comme une figure incontournable du paysage audiovisuel français.
Mais derrière l’image de la présentatrice à la répartie tranchante se cache une femme blessée, qui a dû affronter le mépris, les humiliations et l’hostilité parfois brutale du public comme de l’industrie télévisuelle. Aujourd’hui, elle lève le voile sur ce parcours semé d’épreuves.
Une ascension marquée par la résilience
Révélée dans les années 80 à la radio, Laurence Boccolini s’est peu à peu imposée comme l’une des grandes figures du petit écran, notamment grâce au succès du Maillon Faible. Alternant jeux télévisés comme Money Drop et quelques incursions dans la comédie, elle a bâti une carrière à son image : éclectique, tenace, et sans concession. Mais si la réussite semble aujourd’hui évidente, les coulisses de cette ascension sont bien plus sombres qu’il n’y paraît.
Une industrie cruelle envers le physique
Invitée sur le plateau de Quotidien, Laurence Boccolini a fait la promotion de son autobiographie Showtime, dans laquelle elle livre un témoignage sans fard. Elle y évoque une scène marquante : une productrice de télévision critiquant ouvertement son apparence physique lors d’une réunion professionnelle. « Il faut bien que je mette une belle avec vous », aurait-elle lâché, sous-entendant que la présence de Laurence devait être compensée par une femme jugée plus esthétique. Une humiliation vécue en silence à l’époque, que l’animatrice dit avoir longtemps regretté de n’avoir pas dénoncée immédiatement.
Une violence ordinaire et persistante
Dans 50’ Inside, ce 19 avril 2025, Laurence Boccolini est revenue sur la violence qu’elle a subie dès les débuts de sa carrière. Harcèlement, insultes, menaces… son quotidien était miné par des agressions d’un autre temps. « Des pierres atterrissaient dans ma chambre. Des gens hurlaient la nuit. Et je ne parle même pas des insultes », confie-t-elle, émue. Malgré cela, elle a poursuivi sa carrière sans broncher, portée par une détermination à toute épreuve, refusant de se laisser abattre par cette haine gratuite.
Le mépris du public dans la vie quotidienne
Mais les agressions ne se limitaient pas à l’écran. Lors de son entretien avec Isabelle Ithurburu, Laurence Boccolini a raconté une scène glaçante : le vol de son sac à main en pleine course, et la réaction du public présent. « Je panique, et j’entends des clients rire », se souvient-elle. Plus choquant encore : certains disaient que « c’était bien fait pour elle », comme si sa notoriété justifiait toutes les attaques. Un épisode révélateur d’un rejet sourd et injustifié, profondément ancré dans une partie de l’opinion.
Autre révélation étonnante : les candidats du Maillon Faible demandaient eux-mêmes à ce que Laurence Boccolini soit « méchante » avec eux. « Sinon, ils allaient se plaindre au directeur du casting », raconte-t-elle. Ce rôle de présentatrice implacable, qu’elle a incarné avec brio, était en réalité un masque imposé par les attentes du public. Un rôle qui, malgré son succès, a enfermé la femme dans une image rigide, bien éloignée de sa personnalité réelle.