L’assistanat « tue les automobilistes » selon Louis Sarkozy qui veut supprimer… les feux rouges sur les routes
Alors que Nicolas Sarkozy fait de nouveau irruption dans l’actualité après une brève incarcération, c’est désormais son fils Louis qui occupe le devant de la scène avec des prises de position aussi inattendues que controversées.

À 27 ans, le jeune homme revendique une vision radicale de la circulation routière… et assume pleinement la polémique. Fraîchement sorti de détention après vingt-et-un jours passés en prison pour « association de malfaiteurs » dans l’affaire du financement libyen, Nicolas Sarkozy n’a pas tardé à renouer avec l’exposition médiatique, allant jusqu’à publier un livre sur son séjour carcéral. Ce goût prononcé pour les projecteurs semble avoir trouvé un héritier en la personne de Louis Sarkozy, bien décidé à imposer son nom dans le débat public.
Louis Sarkozy, une ascension politique marquée par la provocation
Âgé de 27 ans, l’essayiste s’est lancé dans la course à la mairie de Menton. Souhaitant se démarquer à tout prix, il multiplie les prises de position inattendues, notamment au micro de RMC où il a livré l’une de ses propositions les plus déroutantes : supprimer une grande partie du Code de la route. Pour lui, l’abondance de signaux, de panneaux et de marquages pousserait les automobilistes à baisser leur vigilance.

Supprimer feux rouges, lignes blanches et panneaux : une idée radicale
Selon Louis Sarkozy, la clé de la sécurité routière résiderait dans une responsabilisation totale des conducteurs, quitte à éliminer feux rouges, marquages au sol et même trottoirs. Il affirme que « l’assistanat tue les automobilistes », et que la disparition des repères habituels rendrait chacun plus attentif. Une vision qui tranche avec les mesures classiques de prévention.
L’exemple de Drachten brandi comme preuve

Pour étayer sa théorie, le jeune candidat cite la ville néerlandaise de Drachten, devenue célèbre pour son concept de « naked roads ». Il y évoque une baisse de 40 % des accidents après la suppression quasi totale de la signalisation, et un carrefour passant de huit accidents graves annuels à un seul. Selon lui, lorsque les individus sont pleinement responsables, ils adoptent spontanément une conduite plus prudente et plus bienveillante envers les autres.
Une expérimentation qu’il souhaite importer en France
Louis Sarkozy ne demande pas une révolution immédiate, mais propose de tester ces “routes nues” sur des zones limitées, afin d’en mesurer les effets. Pour lui, une France moins encadrée sur la route serait une France plus attentive, plus lente, et paradoxalement plus sécurisée. Une position qui, inévitablement, divise autant qu’elle intrigue.






