La voiture de sa belle-mère entièrement désossée, la vidéo hallucinante de Jean-Luc Reichmann
Un simple week-end prolongé a viré au cauchemar pour la belle-mère de Jean-Luc Reichmann.

L’animateur emblématique de TF1 a partagé sur les réseaux sociaux des images édifiantes : une voiture entièrement dépouillée, laissée sur le trottoir, sans roues, ni capot, ni pare-chocs. Mais au-delà du vol, c’est surtout l’inaction des assurances qui l’a fait sortir de ses gonds.
Plus de roues, plus d’ailes, plus de capot. La voiture de la belle-mère de Jean-Luc Reichmann n’était plus qu’une carcasse métallique lorsqu’il l’a découverte. Dans une vidéo publiée sur X, le présentateur des 12 Coups de midi raconte, visiblement outré : « Ma belle-mère, on lui avait prêté une voiture de courtoisie. Le problème, c’est qu’en plein week-end du 11 novembre, on lui a rendu sa voiture comme ça. » L’animatrice devait repartir dans le Jura, mais le véhicule, totalement inutilisable, est resté bloqué dans la rue.
Le coup de gueule contre les assurances

Face à cette situation absurde, Jean-Luc Reichmann ne s’est pas seulement insurgé contre les voleurs, mais aussi contre les assureurs. En plein week-end férié, aucune assistance n’était disponible : « Jusqu’au 12 novembre, il n’y aura rien. Son assurance ne prend rien, l’assurance du véhicule de courtoisie ne prend rien, il y a un conflit entre assurances. Résultat, ma belle-mère est bloquée. » Avec ironie, il conclut : « La vie est belle, ce n’est que du matériel, mais soit les assurances se débrouillent entre elles, soit ils (les voleurs) ramènent les pièces parce que la voiture ne démarre plus. » Un cri du cœur qui illustre le désarroi de milliers d’automobilistes confrontés à des démarches interminables.
Une indignation largement partagée
Sur les plateaux de RMC Story, les Grandes Gueules ont largement commenté la vidéo. Olivier Truchot a rappelé que ce type de vol est malheureusement fréquent, révélant l’existence d’un véritable marché parallèle des pièces détachées. Emmanuel de Villiers, quant à lui, y voit « un délitement complet des comportements sociaux », tandis qu’Alain Marshall ajoute : « Parfois, on retrouve les pièces sur des sites internet en France. »
Le débat s’est ensuite élargi à la question de la responsabilité des assureurs. Bruno Poncet, cheminot et chroniqueur régulier, dénonce : « Aujourd’hui, les assurances ne remboursent rien. Elles vont toujours trouver une clause pour éviter de payer. »
Des automobilistes excédés

La vidéo a aussi fait réagir les auditeurs. Kevin, un habitant des Yvelines, accuse Jean-Luc Reichmann d’avoir ciblé les mauvais coupables. Selon lui, « au lieu de dénoncer les vols et la délinquance, il parle des assureurs. » Il témoigne lui-même avoir subi un vol similaire : « On m’a pris mes quatre roues, et mon assurance a estimé que les pneus étaient des accessoires. J’ai dû payer 3 200 euros. » Ce témoignage souligne un malaise plus large : celui d’un système où les victimes ont le sentiment d’être abandonnées par leurs propres assureurs.
Un phénomène en forte hausse
Au-delà du coup de gueule, les chiffres confirment une recrudescence inquiétante des vols de pièces détachées. Entre 2023 et 2024, ces délits ont augmenté de 10 %, représentant un préjudice estimé à 700 millions d’euros. Les pièces les plus visées restent les roues, les rétroviseurs, les catalyseurs et les pare-chocs. Les réseaux organisés, souvent très structurés, alimentent un marché noir en pleine expansion, profitant de la hausse du coût des pièces neuves et du manque de traçabilité.






